Hunting November, de Adriana Mather

Après avoir mis hors d’état de nuire le coupable du meurtre du tome 1 de la série (Killing November), November quitte l’Académie avec Ash pour partir à la recherche de son père, ce dernier étant en grand danger. En effet, Jag le tout-puissant et cruel dirigeant des Lions a mis sa tête à prix. 

November et Ash vont commencer leurs recherches à Pembrooke, ville d’origine de November. Ils y trouveront un indice laissé par son père. Indice après indice, une course contre la montre est lancée à travers l’Europe pour retrouver le père de November.

Mais les pièges seront difficiles à déjouer et les jeux d’alliances plus nombreux que jamais.

November, Ash et leurs alliés arriveront-ils à renverser le pouvoir de Jag ? Et arriveront-ils à temps pour sauver le père de November ?

J’ai adoré ce tome 2 ! 

Il y a beaucoup plus d’action que dans le tome 1, le fait que November et Ash sillonnent l’Europe rend leur quête encore plus intéressante.

L’histoire des clans est aussi approfondie et on comprend mieux la Strategia dans ce deuxième tome.

J’avais un peu peur de ne pas retrouver les académiciens du tome 1, mais surprise ! quelques-uns viennent s’ajouter à la liste des alliés au fur et à mesure des pages (je ne vous dis pas lesquels…) 

La fin est également incroyable, les stratagèmes sont révélés et on ne s’y attend pas.

Ce deuxième tome a tout pour passer un bon moment !

Killing November, d’Adriana Mather

November est une ado comme les autres, elle vit seule avec son père dans un petit village jusqu’au jour où son père décide de l’envoyer dans un mystérieux pensionnat car selon lui, elle et sa famille sont en danger.

L’académie Absconditi n’est pas une académie comme les autres… C’est une académie secrète réservée à l’élite de la Strategia, organisation divisée en clans qui régit, dans l’ombre, la politique du monde. Et les élèves ne suivent pas des cours normaux mais des cours pour devenir… des assassins hors pairs…

November se rend compte qu’on lui a menti toute son enfance, car elle n’a jamais entendu parler de cette organisation. Les parties de cache-cache dans les arbres, les lancers de couteaux et autres jeux auxquels elle jouait, enfant, avec son père n’étaient pas des jeux mais des entrainements.

Nova a du mal à s’intégrer, et peu de temps après son arrivée un meurtre est commis. Tout le monde semble vouloir l’accuser. A l’Académie règne la loi du talion (ce que tu fais on te le fera) alors November va tout faire pour prouver son innocence avec l’aide de sa colocataire Layla et de son frère jumeau Ash.

Mais comment trouver le vrai coupable quand tout le monde dans cette école est maître dans l’art du mensonge, de la manipulation et de la dissimulation ? A qui faire confiance ? November arrivera-t-elle à recomposer son passé et se faire une place dans la Stratégia ?

Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire car j’ai été déstabilisée par le fait que November arrive un peu comme un cheveu sur la soupe dans une école pour assassins, escrocs et espions dont elle n’a jamais entendu parler. Mais passé ce cap, ce thriller est vraiment captivant : l’histoire de l’enquête et des clans est très bien ficelée.

En tant que lecteur on aussi envie de découvrir le passé et l’histoire de November et cela se fait au fil des pages ce qui rend le récit très prenant.

L’amitié naissante entre November, Layla et Ash est aussi très touchante. C’est avec leur aide que November va pouvoir avancer et tenter d’échapper au pire.

On referme le tome 1 sur une fin qui donne envie de connaître la suite… Alors, à bientôt pour le tome 2, qui clôturera cette duologie !

Les initiés, de Jessica Goodman

Jill est élève de Terminale dans un lycée privé prestigieux. Comme chaque année depuis trois ans, la rentrée est placée sous le signe d’une cérémonie d’hommage à Shaila, ancienne élève et amie de Jill. Officiellement, elle aurait été frappée par son petit ami, Graham et serait morte d’un traumatisme crânien.

C’était il y a trois ans et en cette rentrée, Jill se remémore les événements qui ont précédé ce terrible drame. Elle et ses amies de seconde, Shaila et Nikki venaient d’intégrer une société secrète d’élèves, « les Joueurs », dirigée par les Terminale.

Aujourd’hui, c’est elle qui fait partie des leaders…

Mais un jour, Jill est contactée par la soeur de Graham qui cherche de l’aide pour prouver l’innocence de son frère. Jill commence à poser des questions… et les réactions ne seront pas celles attendues… Il est parfois dangereux de remuer le passé !

Un roman à suspense qui a l’avantage d’être un one shot… pour ceux, comme moi, qui n’ont pas trop le temps pour les séries ! Tous les fans du titre Qui ment ? de Karen M. McManus se retrouveront, je pense, dans cette histoire de meurtre sanglant, de vengeance, de clan secret aux épreuves sordides, d’adolescents mystérieux dans le monde lycéen. Et pour le scoop, une adaptation série TV est prévue pour bientôt avec Sydney Sweeney dans le rôle principal !

Pour lecteurs avertis uniquement.

Ku Klux Klan, des ombres dans la nuit, de Roger Martin

17 octobre 2010. Jim, dix ans, assiste à un événement exceptionnel. Avec sa famille, il se rend à Washington, à la Maison Blanche, en présence du président des Etats-Unis pour une remise de la Médaille d’honneur décernée à son grand-père, M. William Lincoln Caldwell.

Les jours qui suivent, Jim va les passer avec son grand-père, qui va lui raconter son histoire…

William Caldwell -du surnom de Billy- vit seul avec son père depuis le décès de sa mère lorsqu’il était encore très jeune. Celui-ci tient une imprimerie et publie le journal « Le Clairon de Centreville ». Amis avec les Parker, une famille noire, ils vont devenir les témoins des violences racistes subies par la population noire par le groupuscule ultra-violent des membres de la société secrète du Ku Klux Klan. Lynchage, incendies, tortures sont leur quotidien. Lorsque l’on accepte de se taire et de rester les témoins muets d’une telle barbarie, n’avons-nous pas une part de responsabilité dans les actes commis ? Au péril de leur vie, Billy et son père vont se révolter et tenter de défendre une cause qui leur semble juste.

Un récit très bien construit qui se lit comme un polar dont on ne décroche pas. L’histoire assez courte marque profondément par la justesse de ses propos et par sa richesse documentaire. La presse écrite sert de média pour dénoncer les horreurs des exactions commises, ce qui permet d’enrichir la thématique déjà riche par le rôle de la presse, la liberté de la presse, la presse d’opinion.

Un dossier documentaire sur le thème « 150 ans de Ku Klux Klan » complète l’ouvrage. Il est présenté sous forme d’interview de l’auteur qui répond à des questions telles que : Qu’est-ce que le Ku Klux Klan, comment est née cette société secrète, d’où vient son nom… qui permet de mieux comprendre le contexte historique mais d’une manière vivante.

Un excellent petit livre sur le sujet.

Les secrets de Strom, 1. Le labyrinthe des âmes, de Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas

Les dévoreurs de livres d’Arsène, les chroniques des élèves du comité de lecture du blog

Un second cycle pour la série à succès « Strom » !

Les secrets du StromLe labyrinthe des âmesRaphaël et Raphaëlle Chêne,15 ans, lycéens et chevaliers depuis deux ans, les jeunes Séides, s’entraînent pour être digne de l’héritage de leurs parents. Mais lorsque d’étranges fuites ( ou plutôt des inondations !) se produisent et que Numéro 7 est accusé, ils vont devoir réfléchir pour espérer sauver leur supérieur.

J’ai adoré ce livre, mystérieux et captivant. Il se lit d’une traite et il est aussi intéressant et captivant que le premier cycle de Strom, si ce n’est plus !  Je le conseille vivement. On change de série tout en restant dans le même contexte (c’est à dire le fantastique). Ce tome se passe deux ans après « la 37ème prophétie ». 

Eléa, 5ème – membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

 

Sublutetia, 1. La révolte de Hutan, d’Eric Senabre

En sortie scolaire pour visiter un musée, Nathan et Keren ratent le départ du métro et sont ainsi séparés de leur porfesseur, Mme Valois et de leurs camarades. Ils décident de prendre le métro suivant. Mais très vite, ils se rendent compte que le trajet qu’ils effectuent ne fait pas partie de la ligne officielle et les emmène dans des entrailles inconnues de Paris… Là, vit tout un monde souterrain dans une ville extraordinaire et insoupçonnée : Sublutetia (littéralement, « sous-Lutèce – ancien nom donné à Paris à l’époque romaine) qui a mis toute une technologie en place pour lui permettre de survivre. Cette société utopiste, bâtie par des personnes qui, sur terre, n’avait plus rien à espérer, a pour ligne de conduite le partage, l’abolition de l’argent et du pouvoir… Mais aujourd’hui, elle est menacée d’extinction à cause de travaux réalisés juste au-dessus d’elle, sur terre… Quelle solution vont-ils trouver ? Et si tous les habitants n’étaient pas aussi peu avides de pouvoir ? Et si les orangs-outans qui ont également  élu domicile un peu plus loin, dans ce souterrain, venaient à devenir agressifs  ?

Un roman de science-fiction rétro-futuriste qui nous emmène dans l’histoire du métro au coeur d’une cité imaginaire se voulant idéale. Des personnages attachants, de nombreux rebondissements, un monde assez fascinant et intriguant.  Un petit côté Jules Verne avec une fin qui clôt ce premier tome en ouvrant forcément les portes du second… Pourtant, je n’ai pas été totalement conquise. Je ne sais pas, peut-être l’épisode des orangs-outans qui ne m’a pas convaincu, ou la traîtrise un peu facile de l’un des personnages… Les idées sont bonnes mais pêchent peut-être dans le développement, car malgré de nombreuses trouvailles tout au long du texte, on a parfois l’impression que le rythme n’y est pas (et j’ai lu la version abrégée…). Ou peut-être que vu les éléments en place je m’attendais trop à un petit bijou… A vous de voir ! Cela n’enlève rien en tout cas à la qualité d’écriture de l’auteur.

Time zone, de Tristan Pichard

Nés un 29 février…

Manon et David sont élèves dans le même collège. Ils n’ont pas beaucoup d’affinités, le seul point commun qu’ils se trouvent c’est d’être nés un 29 février… Officiellement, leur anniversaire n’a lieu que les années bissextiles, c’est-à-dire tous les quatre ans. En général, ils le fêtent la veille ou le lendemain, mais jamais ensemble : ils ne sont pas du même milieu social, n’ont pas les mêmes centres d’intérêt ni amis. Mais, cette année, pour leur 14 ans, rien ne se passera comme d’habitude. Ce n’est pas une année bissextile, et le 1er mars, au matin, le temps va s’arrêter et les gens se figer. Eux, ne seront pas touchés. Pourquoi ?  Quel rapport avec cet homme qui semble suivre Manon depuis quelques jours et qu’elle croise dans cet espace-temps chamboulé ? Quel coup en profite pour préparer le dangereux malfrat Boris Lansky du fond de sa cellule ? Qui sont les Bartholons ?

Un thriller qui use d’un thème cher  à la littérature de jeunesse de science-fiction ou fantastique : comment survivre dans un monde où le temps s’est arrêté, où une partie de la population disparaît (même si ici ce ne sont pas les adultes qui désertent le navire comme dans la série des bandes dessinées Seuls ou la tétralogie U4). Une société secrète,  des jeunes qui doivent se débrouiller et qui ont du courage et de la volonté, des personnages variés… Mais j’avoue que dans l’ensemble, je n’ai pas vraiment accroché. J’ai trouvé le tout un peu facile (en particulier la révélation p. 129 qui n’apportait pas grand chose au récit),  et malgré les rebondissements, j’ai trouvé que le tout manquait de profondeur. Les deux histoires de la société secrète des Bartholons d’une part et de la bande de criminels de l’autre  n’étaient  pas assez développées pour que l’on s’attache aux personnages, et que l’on adhère totalement à l’organisation secrète et au plan machiavélique à déjouer. Mais cela n’est qu’un avis personnel et ce livre peut plaire aux adolescents car il se lit vite, on n’a pas le temps de s’ennuyer et ils peuvent s’identifier aux deux jeunes personnages Manon et David. J’attends des commentaires pour des avis différents !

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Réseau clandestin et liberté.

La bonne couleur, de Yaël Hassan.

Max a 15 ans et vit dans un monde soumis à la dictature. L’entraide est bannie, des livres qui vont à l’encontre de la pensée actuelle ont écouleur300-1b4e3té détruits…
A l’école, des  couleurs d’uniformes différentes ont été choisies selon si l’on est considéré comme l’élite (violet) ou bien comme exclus de tous et « nul » (brun). Max, qui était excellent jusqu’à aujourd’hui, se retrouve avec un uniforme brun et est donc sujet à des humiliations et des exclusions. Il porte cet uniforme parce qu’il s’était lié d’amitié avec Félix, le vieil antiquaire qui habitait en dessous de chez lui et a été dénoncé.  Il s’intéressait à de nombreux objets qui étaient dans sa boutique mais surtout au récit du vieil homme sur la vie d’avant que Max trouvait bien mieux. Magda, sa maman, les surprend une nuit et Félix se fait arrêter. Il a juste le temps de glisser à Max Seul dans Berlin, un livre sur la résistance allemande antinazie. On apprend quelques temps plus tard que le vieux Félix est mort… un suicide, est-ce vraiment le cas ? En même temps on nous raconte la libération de Jo, le père de Max, qui fait partie du réseau de Félix.
Va-t-il poursuivre son travail, que vont-ils mettre en place? Reviendra-t-on à une démocratie ?
L’auteure de ce livre nous montre une société où tout le monde est surveillé et fiché : les élèves selon leur mérite sont classés par ordre de couleur. Le titre pourrait, si on ne lit pas le livre, nous faire directement penser à une histoire de couleur de peau. L’auteure crée un personnage, Max, qui est un enfant qui refuse de rentrer dans le moule, et qui réagit. D’un autre coté, un vieil homme, Félix, qui est présent pour transmettre son savoir sur le passé à une génération future pour que celle-ci puisse assurer la suite et amener à un monde plus serein.
Ce livre est un livre très intéressant et facile d’accès pour  les élèves. Même si par moment il est un peu compliqué de se situer dans l’histoire parce qu’il y a de nombreux retour en arrière.
Ce livre a obtenu le prix NRP en 2006.

 

Strom, 1. Le collectionneur de Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas

Harry Potter chez les komolks

Le prologue commence en Egypte sur un chantier de fouilles archéologiques : une découverte surprenante cause l’émoi dans l’équipe : un ordinateur vieux de plusieurs milliers d’années !
Puis, nous nous retrouvons à Paris. Raphaëlle et Raphaël sont des jumeaux, adolescents de douze ans. Orphelins de père et de mère, ils vivent avec leur parrain, Tristan Milan. Lors d’une bagarre dans la rue avec une bande de voyous, Raphaël et son copain Aymeric sont secourus par un homme venu de nulle part qui réussit à désarmer les agresseurs avant de se volatiliser. Cette apparition va être le déclencheur d’une aventure extraordinaire pour les jumeaux. Tristan va les emmener dans les sous-sol du Louvre rejoindre la confrérie des Chevaliers de l’Insolite : une organisation secrète enquêtant sur les phénomènes insolites du monde entier pour préserver le secret de l’existence de mondes invisibles. Cette confrérie cherche à recruter de nouveaux membres. Raphaël et Raphaëlle vont être initiés dans leur école aux pouvoirs du « Strom » : hologrammes, télépathie, lévitation, sciences paranormales, transmutation, effacement de mémoires, komolks, vont devenir le quotidien de nos jumeaux dans cette école hors du commun.

Ce roman fantastique et d’aventure m’a été recommandé par des élèves de 6ème. Je n’étais, je l’avoue, pas très motivée pour le lire, mais ils l’avaient tellement apprécié que je voulais voir de quoi il s’agissait. Finalement, ça se laisse lire, et même bien lire ! Le style est agréable, ce qui, déjà est très positif pour un livre de littérature jeunesse. Il est vrai que cette histoire d’école à la « Harry Potter » où l’on développe ses dons de magicien a un air de déjà-vu, mais l’histoire n’a finalement pas grand chose à voir et, contrairement à Harry Potter, reste ancrée dans la vraie vie, avec des collégiens apparemment ordinaires, des amitiés qui se nouent et se dénouent, des valeurs familiales, des lieux existants. Le prologue pose d’entrée de jeu le principe du livre : ne pas s’ennuyer, ne pas avoir de temps mort tout au long de ces 300 pages, et le pari est gagné. Même si, je l’avoue, les super collégiens ont peut-être un peu trop de facilité à résoudre les énigmes. Un bon moment de lecture, à recommander aux collégiens.
Cette série est une trilogie. Elle a obtenu plusieurs prix littéraires. Le CDI en possède pour l’instant les 2 premiers tomes et le troisième sera acheté lors de la prochaine commande. Il existe aussi un tome indépendant des autres « Le démon aux mille visages » !