Greenwild, 1. Le monde derrière la porte, de Pari Thomson

La jeune Daisy parcourt le monde avec sa mère, Leïla Thisledown, dite Ma, célèbre journaliste, « chasseuse d’histoires » toujours en quête d’un nouveau sujet. Cette fois-ci, c’est au Pérou qu’elle doit se rendre, pour enquêter sur de mystérieuses disparitions dans la forêt tropicale. Et, pour une fois, c’est décidé, elle n’emmènera pas Daisy avec elle ! Trop dangereux ! Sur les conseils de M. Craven, le nouveau rédacteur en chef du journal, elle confie sa fille à un pensionnat qui accepte de l’accueillir temporairement.

Mais le pensionnat s’avère sinistre et la surveillante générale, Mme Daggler, abominable… Les jours s’étirent, lugubres. Le compte à rebours est interminable, les nouvelles de Ma, très rares. Et le jour où sa mère est censée venir la chercher, personne n’est au rendez-vous… Après le crash de son avion, elle est portée disparue, probablement morte… Daisy décide de s’enfuir pour partir à sa recherche… Elle ne sait pas encore que ses pas vont la mener vers un lieu insoupçonné et fantastique, Greenwild, dont les habitants possèdent des pouvoirs magiques.

Déterminée à retrouver sa mère, Daisy est une héroïne intrépide voire téméraire ! Figure très attachante du récit, elle sait affronter les épreuves qu’elle traverse avec courage et intelligence. Elle sait également se faire des amis, et est très vite intégrée au « Club des cinq heures » où l’amitié est parfois mise à rude épreuve mais toujours indéfectible. La description du monde de Greenwild à la nature luxuriante est riche et magique. Ce n’est pas pour rien que notre monde y est surnommé le « Pays gris ». La magie verte des Botanistes permet de sensibiliser le lecteur aux problèmes écologiques de notre planète. Les illustrations très soignées d’Elisa Paganelli apportent une couleur supplémentaire au roman, même si elles sont en noir et blanc ! Un premier tome qui tient ses promesses avec un cliffhanger qui nous permet d’attendre la suite sans être frustrés par une fin trop ouverte.

La soupe du coeur, de Ben Davis

Alors que Jordan est à l’hôpital pour son traitement contre le cancer, sa voisine de chambre, Rio, un peu excentrique va l’entraîner dans la folle aventure des « mitsva ». Une mitsva est une sorte de commandement dans la religion juive mais aussi une bonne action.

Ensemble, ils feront la promesse du petit doigt, ils ont un an pour faire le plus de mitsva possible : il est interdit de passer son chemin si l’occasion de faire une bonne action se présente. Rendez-vous est pris dans un an pour voir s’ils ont réussi à changer le monde avec leurs bonnes actions.

Revenu dans sa ville d’adoption, Jordan, le petit nouveau du lycée se voit entraîné pour un déjeuner dans un parc avec des camarades, mais Jordan n’ose pas sortir la soupe que sa mère lui a préparé devant tout le monde va l’offrir discrètement à un sans abri qui vit dans une tente.

Cette petit action va chambouler la vie de Jordan et va déclencher une véritable soupe du coeur…

Un petit geste peut parfois tout changer

Ce roman m’a beaucoup touché car il est très émouvant. 

C’est un livre qui vous donnera du baume au coeur même si les sujets traités sont assez sérieux (cancer infantile, sans-abris, syndrome post-traumatique…)

Même si on sait que faire une bonne action ne changera pas le monde, il peut changer la vie d’une personne et le fait que ce livre soit inspiré d’une histoire vraie rend la lecture encore plus poignante….

Les personnages sont tous très attachants que ce soit Jordan, Rio mais aussi les sans-abris avec leurs histoires… Ce roman traite de l’amitié, de l’engagement et du rêve d’un monde meilleur…

Les mots de l’auteur des premières pages m’ont fait dire que j’allais adorer cette lecture, et cela n’a pas manqué !! en tant qu’adulte, j’ai dévoré ce livre dont la lecture est recommandée à partir de 8/10 ans mais qui plaira surtout aux moins jeunes…

Cher lecteur, … Est-ce qu’il t’arrive de regarder les infos ? Je ne te recommande pas cette activité. Après avoir eu ma dose quotidienne, je me sens toujours triste et angoissé. … Assailli par les mauvaises nouvelles, on se sent impuissant. … Laisse moi te dire qu’on peut agir malgré tout, chacun à sa façon. … Parfois il suffit de complimenter quelqu’un sur ses chaussures ou de lui prêter un livre qui pourrait l’intéresser… Voilà le sujet de ce livre, du moins en partie : comment changer les choses à la hauteur de nos moyens, comment faire preuve davantage de gentillesse pour, finalement, se laisser envahir par cet agréable sentiment de satisfaction qui réchauffe le coeur et l’âme autant qu’un délicieux bol de soupe.

The Curse – tome 1, de Marie Rutkoski

Kestrel, est une Valorienne, fille du renommé général Trajan, conquérant des Herranis qui sont devenus leurs esclaves.

Faisant partie de la haute société valorienne, c’est une privilégiée, mais, à l’approche de ses 17 ans, elle va devoir faire un choix qu’elle n’a pas envie de faire : se marier ou embrasser la carrière militaire voulue par son père…

Mais alors qu’elle se promène au marché avec son amie, sa vie va changer : un coup de folie lui prend et elle achète un esclave Herrani.

Arin n’est pas comme les autres, rebelle et peu docile. Kestrel va vouloir le percer à jour. Va alors s’engager une partie de croc et venin, jeu mélangeant stratégie et mensonges. 

Et si Arin n’était pas arrivé par hasard dans la vie de Kestrel ? Une rebellion se prépare et mettra en danger Kestrel et tout son peuple…

Chez les Valoriens, quiconque remporte une enchère s’expose à la malédiction du vainqueur… le vainqueur achète forcement pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.

Ce livre est un parfait mélange de romance, de fantasy, d’intrigue et de trahison dans un univers du passé.

Le personnage de Kestrel est très attachant, fille au caractère fort, elle est très douée pour les stratégies, ce qui se révèlera un atout précieux au fil des pages.

Arin quant à lui est un personnage très mystérieux, on comprend vite que son passé cache beaucoup de choses, et on en apprend de plus en plus sur lui au fil de la lecture.

La romance entre les deux est très bien ficelée, les sentiments naissent au fil des conversations, et on comprend vite que ce sera un amour impossible entre un esclave et sa maîtresse.

Mais ce livre n’est pas seulement une romance, il est rempli de stratégie militaire et d’intrigues, la rébellion Herrani se met en place, et Kestrel aura du mal à choisir entre son peuple et son amour naissant pour Arin.

J’ai trouvé les premiers chapitres un peu lent, mais plus on avance dans le livre plus on a envie de tourner les pages !

Ce roman est le premier tome d’une trilogie mais peut se lire seul, même si la fin reste pleine de suspense pour Kestrel et Arin… Et j’ai hâte de lire les tomes suivants ! Une série qui devrait plaire à tous nos lecteurs de la série La sélection, mais pas seulement !

Le garçon qui voulait être un chat, de Véronique Foz

Ilyan n’est pas un garçon comme les autres. Bébé, ses crises à répétition, son retard de langage, sa difficulté d’être avec les autres finissent par alerter son institutrice et ses parents. Le diagnostic tombe : Ilyan a le syndrôme d’Asperger, un trouble autistique. La vie de la famille en est entièrement chamboulée. Mais dans la vie de Ilyan, il y a les chats, qu’il adore (à vrai dire, il pense même en être un, coincé dans un corps d’humain à la naissance, mais ça, c’est un secret…) , et Papijo, son grand-père maternel, toujours là pour l’encourager et le comprendre… Mais Papijo commence à perdre la mémoire…

Un nouveau titre de la collection AdoDys, une collection mettant en scène des enfants neuroatypiques dans un format adapté aux lecteurs dyslexiques. Une histoire touchante, bien écrite, qui a pour objectif de faire comprendre et accepter la différence, vue comme une force et non une faiblesse. Les problèmes de vie sociale que rencontre Ilyan, autiste Asperger est bien expliqué sans que le ton ne soit trop didactique ni complaisant. L’amitié en Ilyan et Sol est très belle et d’autres thèmes comme l’écologie, le harcèlement ou encore la vieillesse sont également abordés. Une collection dont il est intéressant d’avoir quelques titres dans les bibliothèques et CDI.

Thieves’ Gambit, 1. Voler à tout perdre, de Kayvion Lewis

Une compétition légendaire… Quinze voleurs… Un seul vainqueur…

Ross Quest, jeune fille de 17 ans, fait un duo de choc avec sa mère… Leur activité ? Le vol ! Et elles ne sont pas seules, la famille entière a une sacrée réputation dans le domaine ! Sa spécialité à elle ? Se sortir de tout lieu, en préparant divers scénarios en fonction de l’enchaînement que risque de prendre les événements, grâce à une analyse détaillée des plans. Le prix à payer de cette vie ? La solitude extrême et le renoncement à sa vie d’adolescente, aux liens d’amitié… Ne faire confiance à personne, voilà à quoi elle a été conditionnée toute sa vie. Ce qu’elle voudrait ? Avoir une vie normale, aller à l’université, se faire des amis, participer à ce stage de gymnastique… Mais sa mère, extrêmement autoritaire et dirigiste ne lui laisse aucune possibilité d’emprunter cette issue… Alors, lors d’une mission, elle prépare minutieusement son évasion. Hélas, rien ne se passe comme prévu ! Sa mère est kidnappée. Le concours The Thieve’s Gambit, destiné aux jeunes voleurs talentueux, ne serait-il pas la solution pour sauver sa mère ? Car le premier prix : son souhait, n’importe lequel, sera exaucé ! … De quoi payer les millions de la rançon réclamés par les kidnappeurs. La contrepartie : rester un an entre les mains de l’organisation secrète à l’origine du concours. Mais la compétition risque d’être éprouvante, voire mortelle… Parmi les candidats, de jeunes voleurs plus talentueux les uns que les autres, venant d’autres familles de voleurs réputés … dont son ancienne meilleure amie, devenue son ennemie jurée…

Un roman rempli d’action, sans temps mort, où les événements s’enchaînent à un rythme effréné sans laisser le temps au lecteur de reprendre son souffle ! A quand l’adaptation cinématographique, l’histoire déjà très visuelle à l’écrit, s’y prêtant quasi tel quel ? Le personnage de Ross est des plus attachants ! A qui faire confiance ??? La dynamique de groupe, les alliances, voulues ou imposées, la manipulation constante, les trahisons et coups bas sont autant d’éléments qui entraînent le lecteur jusqu’à un final assez réussi ! A lire pour ceux qui aiment les romans d’action… mêlés d’une pointe de romance bien compliquée…

Ce premier tome de série peut se lire indépendamment.

Tous les chats, de Muriel Zürcher – ill. Marie Paruit

Vous aimez les chats ? alors ce livre est fait pour vous !

Présenté sous forme de questions/réponses, ce livre documentaire sur les chats est très complet : leurs origines, leurs caractéristiques, leurs races, le langage, la façon de s’en occuper… tout y est expliqué !

Quel lien unissait les Romains à leurs chats ? Un chat peut-il attraper des coups de soleil ? Quelle est la plus petite race de chat au monde ? C’est quoi, un pelage tabby ? Peut-on caresser son chat quand on veut ? … Voici quelques exemples des nombreuses questions auxquelles répond cet ouvrage qui plaira aux plus grands comme aux plus petits (dès 5 ans !) avec ses doubles pages illustrées, remplies d’informations et de fun facts !

Ma fille de 8 ans a adoré feuilleter les pages pour trouver des infos sur ses chats préférés.

…..

Incroyable : Towser détient le record du monde de nombre de souris attrapées: 28 899! Employé par une entrerprise, il a chassé pendant 24 ans, jusqu’a sa mort en 1987

L’île aux escaliers, de Yutaka Konon – ill. Ai Uzuki

On dit qu’en haut des marches infinies de l’île aux escaliers vit une sorcière…

La vie dans cette île mystérieuse est triste, paisible et solitaire.

Tous les adolescents qui arrivent sur l’île sont là parce qu’ils ont été rejetés… mais ils ne savent ni par qui, ni pourquoi…

Car le problème, c’est qu’ils ont oublié les derniers mois avant leur venue dans ce lieu…

S’ils cherchent à quitter l’île, le courant les ramène inlassablement sur le rivage…

Le seul moyen d’en partir, c’est de trouver ce qu’ils ont perdu… mais leur amnésie ne leur permet pas de savoir ce que c’est…

Nanakusa, lui, n’a même pas vraiment envie d’en partir… tout comme la plupart des habitants de l’île, d’ailleurs, car la vie y suit son cours, presque normalement.

L’arrivée de Yu Manabé va tout changer…

Une atmosphère douce, étrange, mélancolique, que ce soit dans l’histoire ou dans les dessins de grande qualité. Cette île est empreinte de mystères, que ce soit avec le mythe -réel ou non, personne n’en sait rien- de la sorcière, le pourquoi de l’amnésie, la quête à mener. Enfermement dans une prison dorée où tous les besoins essentiels sont fournis : cours au lycée, nourriture, et même les achats sur internet … Les adolescents ont-ils encore seulement envie de retrouver leur passé ? Sont-ils conscients qu’ils sont enfermés, même s’il n’y a pas de murs ? Une liberté entravée par qui ? Et surtout, pourquoi ?

Un manga philosophique qui emmène à une réflexion profonde sur l’existence. Un manga également très poétique qui évolue dans un monde onirique. Les personnages sont également très fouillés, attachants, avec une construction du récit alternant les points de vue. Le suspense est bien présent et pour ma part, j’ai eu vraiment du mal à lâcher le livre avant d’avoir fermé la dernière page du dernier tome.

« Le monde est fait d’une myriade de choses qui nous échappent. Seul le temps nous permet réellement d’y consentir ».

« Sache que les mots peuvent blesser. Tous. Même s’ils sont prononcés avec un ton enjoué ou qu’ils transpirent l’affection. Aucun mot ne sera jamais inoffensif. »

Il n’y a rien de plus cruel que de rappeler au souvenir de quelqu’un les rêves qu’il a poursuivis un jour avant d’y renoncer. / Mais était-ce vraiment la vérité ? / Quiconque ayant vraiment renoncé à quelque chose au fond de son coeur ne devrait plus pouvoir éprouver la moindre tristesse à ce sujet.

Les trois tomes clôturent l’histoire qui existe également en light novel.

Ottoline et le vétérinaire des monstres, de Yann Apperry – ill. Laurent Gapaillard

Même les créatures fantastiques tombent malades… Qui peut les soigner ? Quel pacte les unit au monde des humains ?

Ottoline, 11 ans et demi, finit son année de CM2… Des événements dramatiques lui ont fait redoubler son CP quelques années auparavant… Plus mature, elle se sent différente des autres élèves. Heureusement qu’elle peut compter sur son ami de toujours, Liam. Mais Ottoline n’est pas pressée d’être en vacances d’été, car, dans le château isolé où elle vit avec sa grand-tante, Eudora, autoritaire et maniaque jusqu’à la folie, et son fils, Angus, complètement dérangé, c’est la solitude et l’ennui qui l’attendent… Un monde fermé duquel elle ne peut sortir – un monde qui s’apparente pour elle à un asile de fou, adouci par la présence de Evie, domestique dévouée. Même Liam, qui habite si près deviendra inaccessible pour des semaines… Pourtant, un premier événement -une drôle de bestiole venue s’écraser sur une de ses feuilles en classe- va se rappeler à elle la nuit, lorsqu’un étrange animal entre par la fenêtre et échoue, grièvement blessé, sur le sol de sa chambre. Un animal qu’elle n’a jamais vu nulle part, et qui n’apparaît dans aucun livre… Une sorte de renard ailé, au vol de chauve souris… Après l’avoir caché dans une tour désaffectée du château, elle entreprend, en secret, de trouver un vétérinaire pour soigner la créature. On la dirige alors vers le vieux Arwanach Morrow, le vétérinaire des monstres, qui s’avère être son grand-oncle dont elle ne connaissait pas même l’existence…L’été s’annonce finalement bien différent de ce qu’elle imaginait. Bientôt, elle est embauchée comme assistante et c’est un monde fabuleux mais terriblement dangereux qu’elle découvre et qui l’attire irrémédiablement…

Tout d’abord, je remercie les éditions PKJ pour l’envoi de cet ouvrage. L’auteur Yann Apperry a déjà reçu le prix Médicis en 2000 et le prix Goncourt des lycéens en 2003. Il nous revient ici avec un livre de littérature de jeunesse exigeant qui n’est pas forcément et uniquement à destination des jeunes lecteurs, comme je le pensais. L’auteur se joue du langage, en particulier dans la description de l’ennui du quotidien d’Ottoline au château, mais surtout dans le nom des monstres dont un lexique complet est accessible en fin d’ouvrage : Bonebird ou Oisosse, sorte d’homme-oiseau mort-vivant ; Sneezapotamus ou Toussopopotame, monstre à corps de crapaud et à tête d’hippopotame qui éternue sur ses ennemis ; Jabberjelly, à forme humaine fait de gelée translucide surmonté de cornes molles contenant ses yeux… L’atmosphère étrange du château et de ses habitants rend l’univers des monstres à peine plus monstrueux que la réalité d’Ottoline à laquelle elle veut coûte que coûte échapper. Un monde de cauchemars qui se clôture sur une fête flamboyante attirant tous les dangers… Un monde de deuils où les blessures sont si vives que la tristesse envahit tout. Un livre-objet en lui-même très beau, ponctué de trop rares et très belles illustrations en noir et blanc. Une lecture particulière et originale, inclassable.

L’ennui avait déjà gagné la partie, se dit-elle comme elle entrait dans sa chambre. Une pièce si longue, si large, si haute de plafond qu’il était étrange de penser qu’un seul ennui, l’ennui d’une jeune personne, taille : 1,43 mètre, poids : 39 kilos, pouvait emplir un si vaste espace, se glissant partout, sous les couvertures du lit, entre les pages de ses livres, à l’intérieur de son armoire à vêtements (jusque dans sa panoplie de costumes et de chapeaux dénichés au grenier). L’ennui imprégnait sa collection de parfums – elle en avait trois flacons, ses trésors, et une dizaine d’échantillons – ainsi que son miroir, sa boîte à bijoux, ses cartons à puzzles, et les yeux de son fidèle Bartleby. Il était dans l’air, le parquet, les poutres, les rideaux….

Killing November, d’Adriana Mather

November est une ado comme les autres, elle vit seule avec son père dans un petit village jusqu’au jour où son père décide de l’envoyer dans un mystérieux pensionnat car selon lui, elle et sa famille sont en danger.

L’académie Absconditi n’est pas une académie comme les autres… C’est une académie secrète réservée à l’élite de la Strategia, organisation divisée en clans qui régit, dans l’ombre, la politique du monde. Et les élèves ne suivent pas des cours normaux mais des cours pour devenir… des assassins hors pairs…

November se rend compte qu’on lui a menti toute son enfance, car elle n’a jamais entendu parler de cette organisation. Les parties de cache-cache dans les arbres, les lancers de couteaux et autres jeux auxquels elle jouait, enfant, avec son père n’étaient pas des jeux mais des entrainements.

Nova a du mal à s’intégrer, et peu de temps après son arrivée un meurtre est commis. Tout le monde semble vouloir l’accuser. A l’Académie règne la loi du talion (ce que tu fais on te le fera) alors November va tout faire pour prouver son innocence avec l’aide de sa colocataire Layla et de son frère jumeau Ash.

Mais comment trouver le vrai coupable quand tout le monde dans cette école est maître dans l’art du mensonge, de la manipulation et de la dissimulation ? A qui faire confiance ? November arrivera-t-elle à recomposer son passé et se faire une place dans la Stratégia ?

Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire car j’ai été déstabilisée par le fait que November arrive un peu comme un cheveu sur la soupe dans une école pour assassins, escrocs et espions dont elle n’a jamais entendu parler. Mais passé ce cap, ce thriller est vraiment captivant : l’histoire de l’enquête et des clans est très bien ficelée.

En tant que lecteur on aussi envie de découvrir le passé et l’histoire de November et cela se fait au fil des pages ce qui rend le récit très prenant.

L’amitié naissante entre November, Layla et Ash est aussi très touchante. C’est avec leur aide que November va pouvoir avancer et tenter d’échapper au pire.

On referme le tome 1 sur une fin qui donne envie de connaître la suite… Alors, à bientôt pour le tome 2, qui clôturera cette duologie !

Inheritance games 4, de Jennyfer Lynn Barnes

ATTENTION, la chronique de ce tome spoile une partie de l’histoire des 3 premiers tomes de la série, je vous invite donc à ne pas lire toute la partie au dessus de l’illustration de la couverture si vous souhaitez lire Inheritance Games ou que vous êtes en train de les lire !

Manon, élève de 3ème et membre des Dévoreurs de livres d’Arsène