Le retour de la bête, de Jean-Luc Marcastel

Pavillon de paléontologie du Museum d’histoire naturelle de Paris. Laurelin est avec son papi. Soudain, celui-ci s’arrête devant une vitrine, incapable de bouger. Ce qu’il y voit lui rappelle un temps passé. C’était il y a soixante-treize ans, en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale… :

Le père de Gustave l’affirme, il a vu la bête, elle est énorme, avec une gueule effroyable et des dents acérées… Mais c’est connu, le père Gustave, il boit trop, et quand il boit, il raconte n’importe quoi… Et puis, la « bête » est-elle vraiment plus dangereuse que ces Allemands qui sont venus arrêter Monsieur Antoine, l’instituteur, et le jeune Moshe ?

Un récit où légende et grande Histoire se mêlent, avec un résultat plutôt réussi. L’auteur a fait le pari d’un flash back où les grands-pères d’aujourd’hui étaient les enfants d’hier. Des enfants d’hier avec leurs bêtises, leurs querelles, leur langage du passé. On n’est plus dans le Languedoc du XVIIIe siècle où la bête du Gévaudan est apparue pour la première fois, mais dans le Cantal, aux années sombres du XXème siècle, sous l’occupation nazie. Une histoire et une Histoire racontées à hauteur d’enfants.

aucun d’entre nous n’imaginait, à ce moment, la capacité de l’humain à devenir inhumain et à faire de la mort une industrie bien réglée…

à cet instant précis, cette nuit-là, je compris une chose, de manière certaine : le mal, le vrai mal, a ceci de terrible qu’il finit toujours par contaminer ceux-là même qui le combattent

c’est que, dans la guerre comme ailleurs, partout, l’homme a toujours le choix, entre le mal et le bien, et qu’il n’y a pas de frontière ni d’uniforme pour l’un comme pour l’autre

de tous les prédateurs, le plus à craindre […] se tient sur deux pattes et se cache sous des uniformes et des drapeaux pour commettre ses crimes… des crimes que la faim ne justifie pas

Quelques pages bienvenues en fin d’ouvrage apportent des précisions historiques au récit.

Je cherchais des titres pour compléter mon fonds sur une thématique de français en 6ème : le monstre. Finalement, je ne ferai peut-être pas entrer ce titre dans la sélection car la bête la plus féroce n’est pas forcément celle que l’on croit…

Quand l’Histoire rejoint cruellement le présent…

Ottoline et le vétérinaire des monstres, de Yann Apperry – ill. Laurent Gapaillard

Même les créatures fantastiques tombent malades… Qui peut les soigner ? Quel pacte les unit au monde des humains ?

Ottoline, 11 ans et demi, finit son année de CM2… Des événements dramatiques lui ont fait redoubler son CP quelques années auparavant… Plus mature, elle se sent différente des autres élèves. Heureusement qu’elle peut compter sur son ami de toujours, Liam. Mais Ottoline n’est pas pressée d’être en vacances d’été, car, dans le château isolé où elle vit avec sa grand-tante, Eudora, autoritaire et maniaque jusqu’à la folie, et son fils, Angus, complètement dérangé, c’est la solitude et l’ennui qui l’attendent… Un monde fermé duquel elle ne peut sortir – un monde qui s’apparente pour elle à un asile de fou, adouci par la présence de Evie, domestique dévouée. Même Liam, qui habite si près deviendra inaccessible pour des semaines… Pourtant, un premier événement -une drôle de bestiole venue s’écraser sur une de ses feuilles en classe- va se rappeler à elle la nuit, lorsqu’un étrange animal entre par la fenêtre et échoue, grièvement blessé, sur le sol de sa chambre. Un animal qu’elle n’a jamais vu nulle part, et qui n’apparaît dans aucun livre… Une sorte de renard ailé, au vol de chauve souris… Après l’avoir caché dans une tour désaffectée du château, elle entreprend, en secret, de trouver un vétérinaire pour soigner la créature. On la dirige alors vers le vieux Arwanach Morrow, le vétérinaire des monstres, qui s’avère être son grand-oncle dont elle ne connaissait pas même l’existence…L’été s’annonce finalement bien différent de ce qu’elle imaginait. Bientôt, elle est embauchée comme assistante et c’est un monde fabuleux mais terriblement dangereux qu’elle découvre et qui l’attire irrémédiablement…

Tout d’abord, je remercie les éditions PKJ pour l’envoi de cet ouvrage. L’auteur Yann Apperry a déjà reçu le prix Médicis en 2000 et le prix Goncourt des lycéens en 2003. Il nous revient ici avec un livre de littérature de jeunesse exigeant qui n’est pas forcément et uniquement à destination des jeunes lecteurs, comme je le pensais. L’auteur se joue du langage, en particulier dans la description de l’ennui du quotidien d’Ottoline au château, mais surtout dans le nom des monstres dont un lexique complet est accessible en fin d’ouvrage : Bonebird ou Oisosse, sorte d’homme-oiseau mort-vivant ; Sneezapotamus ou Toussopopotame, monstre à corps de crapaud et à tête d’hippopotame qui éternue sur ses ennemis ; Jabberjelly, à forme humaine fait de gelée translucide surmonté de cornes molles contenant ses yeux… L’atmosphère étrange du château et de ses habitants rend l’univers des monstres à peine plus monstrueux que la réalité d’Ottoline à laquelle elle veut coûte que coûte échapper. Un monde de cauchemars qui se clôture sur une fête flamboyante attirant tous les dangers… Un monde de deuils où les blessures sont si vives que la tristesse envahit tout. Un livre-objet en lui-même très beau, ponctué de trop rares et très belles illustrations en noir et blanc. Une lecture particulière et originale, inclassable.

L’ennui avait déjà gagné la partie, se dit-elle comme elle entrait dans sa chambre. Une pièce si longue, si large, si haute de plafond qu’il était étrange de penser qu’un seul ennui, l’ennui d’une jeune personne, taille : 1,43 mètre, poids : 39 kilos, pouvait emplir un si vaste espace, se glissant partout, sous les couvertures du lit, entre les pages de ses livres, à l’intérieur de son armoire à vêtements (jusque dans sa panoplie de costumes et de chapeaux dénichés au grenier). L’ennui imprégnait sa collection de parfums – elle en avait trois flacons, ses trésors, et une dizaine d’échantillons – ainsi que son miroir, sa boîte à bijoux, ses cartons à puzzles, et les yeux de son fidèle Bartleby. Il était dans l’air, le parquet, les poutres, les rideaux….

Trouille académie, 1. L’école de toutes les peurs, de Bertrand Puard

Que se passe-t-il dans le collège de Victor et Leïla ? Un élève inconnu a pris la place de leur camarade Aristide sur la photo de classe, sans que personne ne remarque le subterfuge au moment du cliché… Et lorsque nos deux amis cherchent à se renseigner auprès du photographe, son assistante leur révèle que celui-ci est parti du jour au lendemain, totalement paniqué, sans laisser d’adresse ! Alors, quand Aristide et son souffre-douleur Moïse disparaissent subitement pour de vrai, la curiosité de Victor et Leïla est à son comble. Ils décident de mener leur enquête au sein du collège, quitte à s’y glisser en douce la nuit, pour tenter de découvrir la vérité. Inscriptions menaçantes, bruits effrayants, apparitions d’esprits maléfiques et de créatures terrifiantes jalonnent leur exédition… Quelle vérité vont-ils découvrir au bout du compte… s’ils en réchappent ???

Voici un premier tome d’une série prometteuse pour les adaptes de Chair de Poule qui veulent enfin pouvoir changer ! Les deux personnages principaux Victor et Leïla, élèves de 6ème, sont attachants. On entre directement dans l’action, sans temps mort, mais cela ne nous empêche pas d’en apprendre un peu sur la vie familiale de nos jeunes héros. Pour espérer s’en sortir dans la vie, il faut accepter d’affronter ses peurs… Bon, je vous déconseille néanmoins dans la vraie vie d’aller prendre des risques inconsidérés comme nos héros en se faufilant dans un lieu interdit de nuit au risque d’affronter des créatures fantastiques pour assouvir votre curiosité :). Mais justement, là, la présence des livres dans la vie est un bon moyen de contourner le problème sans mettre sa vie en danger ! Quoi de plus merveilleux pour un jeune lecteur que de se faire un peu peur, sans risque, sous une couette, avec une lampe de poche, en dévorant quelques pages d’un roman ? Est-il étonnant alors qu’une partie de l’intrigue ramène nos héros dans le CDI de leur collège ? Le CDI également comme lieu de refuge et de respiration pour les élèves harcelés ? Car cettethématique de grande actualité y est aussi abordée.

La question philosophie posée sur la fiche 2 de la Trouillencyclopédie peut donc donner lieu à un intéressant atelier philo : Peut-on vivre sans peur ? Qu’en pensez-vous chers lecteurs ?

A tester donc, pour les jeunes amateurs du genre !

L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, de Robert Louis Stevenson

Qui est l’homme terrifiant qui a frappé et piétiné une fillette dans une rue obscure de Londres ? Quel lien y a-t-il entre cet affreux Hyde et le respectable Dr Jekyll ? Ce sont les questions que se pose le notaire Utterson, déterminé à trouver les réponses et à aider son ami Jekyll, qu’il devine être sous la mauvaise influence de Hyde. Aimera-t-il ce qu’il découvrira ? Arrivera-t-il à sortir Jekyll des griffes de Hyde ?

Il n’est pas facile à décrire. Il y a dans son extérieur quelque chose de faux ; quelque chose de désagréable, d’absolument odieux. Je n’ai jamais vu personne qui me fût aussi antipathique ; et cependant je sais à peine pourquoi. Il doit être contrefait de quelque part ; il donne tout à fait l’impression d’avoir une difformité ; mais je n’en saurais préciser le siège.

Un récit du genre fantastique de Robert Louis Stevenson publié en 1886. Il y a plus d’un siècle, et pourtant c’est une lecture intemporelle. Ce court roman est devenu un mythe universel, une métaphore de la double personnalité, du combat entre le bien et le mal propre à chaque être humain. Il a inspiré de nombreuses adaptations au cinéma, une nouvelle adaptation est d’ailleurs prévue en 2020, avec Russell Crowe. Dans la droite ligne de Jekyll naîtra en 1962 le célèbre personnage Bruce Banner, lui-même physicien en proie à son double monstrueux, Hulk.

Amateurs de fantastique et d’épouvante, si vous l’osez, plongez dans la nouvelle de Stevenson !

Thésée, Ariane et le Minotaure, de Evelyne Brisou-Pellen

Les dévoreurs de livres d’Arsène, les chroniques des élèves du comité de lecture du blog

Élevé par son grand-père et sa mère, tout jeune adolescent, Thésée découvre qu’il est le fils du roi Égée, le roi d’Athènes. Il part alors dans une épopée dangereuse, combattant et débarrassant les paysans des géants, brigands de grand chemins, monstres, comme par exemple Periphétès, la truie Phaïa, ou encore Sciron. Mais, une fois auprès de son père, un autre problème se pose : tous les neuf ans, le roi d’Athènes doit envoyer 7 jeunes filles et 7 jeunes garçons se faire dévorer par le Minotaure comme sacrifice. Mais cette année, Thésée fera partie du voyage. Il est déterminé à tuer le Minotaure avant de s’enfuir. Mais, la douce Ariane va perturber son plan…

Je suis fan de mythologie, j’ai complètement dévoré ce livre. Je le conseille, il n’est pas très long et est vraiment passionnant.

 

Eléa, 5ème – membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

Cette édition propose le texte intégral complété d’un dossier pédagogique à destination des collégiens. 

,

Seuls à la maison, de Geneviève Senger

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

seuls a la maison.jpg

Morgane, 9 ans, et Thibault, 10 ans, vont devoir se passer de leur père parti en Chine pour son travail et de leur maman qui doit se rendre à Paris chez un dermatologue pour leur sœur Justine. Ils habitent dans une grande maison sur une colline, à 500 mètres du bourg. Mais pas de panique Lydie, leur marraine de cœur va les garder. Néanmoins, un petit souci : elle est en retard et maman ne peut pas attendre. Voilà donc les enfants seuls pour un court moment. La situation se complique quand l’hôpital les appelle suite à l’accident de voiture de Lydie qui doit se faire opérer le lendemain. Quelle poisse ! Mais Morgane et Thibault, bien que désolés pour leur nounou, sont excités à l’idée de rester seuls, personne pour les commander, pour leur dire quoi faire. Pas de contraintes que du plaisir ! Pas question de prévenir les parents, enfin libres ! Ils sont persuadés qu’ils vont arriver à se débrouillés sans aide. Dès le lendemain, c’est la révolution, du désordre prend déjà place, leur essai en cuisine est une catastrophe avec un rôti brûlé, un four carbonisé. La maison leur semble si triste que les enfants décident de déterrer un sapin et de mettre toutes les décorations de Noël partout dans la maison. Quel capharnaüm ! Mais quand la nuit tombe, les enfants regrettent un peu d’être seuls, ne sont pas rassurés et entendent de drôles de bruits. Un appel d’un camarade de classe, Frédéric, va intriguer le frère et la sœur. Des bruits courent qu’un monstre rôde autour du village… Les enfants mettent un plan à exécution au cas où l’affreuse bête pointerait le bout de son nez. Le téléphone sonne une nouvelle fois. De nouveau Frédéric qui leur apprend que le garde chasse a vu un homme se cacher dans la montagne, installer des pièges un peu partout. Il faut se méfier et bien s’enfermer, on ne sait jamais. Décidément, il ne fait pas bon de rester seuls en ce moment. Comment Morgane et Thibault vont-ils faire pour faire face à tout cela ? Vont-ils regretter d’avoir accepté d’être seuls à la maison ?

Une histoire agréable, facile à lire. Les jeunes personnages sont sympathiques. Ils se prennent pour des grands mais la solitude les gagne et, réflexion faite, même si les parents paraissent embêtants, leur présence reste réconfortante. Vivement que maman rentre !

Enregistrer

Judith et Bizarre, de Benoit Richter

Un ami bien étrange…

judith.jpg

Judith vit avec ses parents dans une ferme. Jusque là rien d’extraordinaire, me direz-vous. Oui, bien sûr, sauf que cette ferme n’est pas comme les autres. En fait, c’est un lieu où les parents de Judith élèvent des minotaures destinés à accomplir toutes les tâches les plus difficiles pour l’homme. Ces bêtes, au corps d’humain et tête de taureau, sont robustes et grandissent très vite. Un soir, les parents de Judith rentrent à la maison, effondrés. Leurs minotaures considérés comme un don de la science, vont être utilisés pour faire la guerre. Les commandes sont nombreuses et l’activité de la ferme augmente. Un jour où une vache donne naissance à huit petits minotaures, Judith, qui est présente, remarque quelque chose qui remue doucement sous les pis de la vache. C’est un tout petit minotaure, tout petit mais avec la tête d’un enfant et un corps de veau. Un minotaure inversé ! Judith s’en saisit et l’emmène en courant dans sa chambre. Elle décide de le cacher. Mais il faut le nourrir, nettoyer son nouveau lieu de vie, tout ceci sans éveiller le moindre soupçon. Judith se comporte comme une vraie mère et d’ailleurs il faut qu’elle lui trouve un prénom. Vu qu’il n’est pas comme les autres minotaures, elle décide de l’appeler Bizarre. Mais pourquoi tant de mystères autour de Bizarre ? N’est-elle pas dans une ferme qui élève des minotaures ? Pourquoi cacher sa présence à ses parents ?

Judith et Bizarre est un roman jeunesse qui fait réfléchir sur la science et ses dérives en matière de génétique. Dans cette histoire, on crée des monstres, des minotaures. La science s’en empare en détournant le but premier de cette expérience. Mais jusqu’où peut aller la science ? Peut-on l’arrêter avant qu’elle aille trop loin ? Petit bémol, j’ai trouvé la fin du récit brutale presque sans intérêt. Le rythme de l’histoire s’accélérait, les personnages de Judith et Bizarre grandissaient, le lecteur pouvait imaginer plus intéressant comme dénouement. Une histoire d’amitié qui n’en reste pas moins belle et tendre, une rencontre improbable entre une petite fille et un minotaure.

 

L’étrange Noël de monsieur Jack, de Tim Burton

Halloween et Noël main dans la main

Version différente du roman de Daphné Skinner. Un conte décliné comme une poésie. On se laisse bercer par ces rimes qui nous transportent en douceur dans le monde de Jack et l’univers de Noël. Sur chaque double page, le texte accompagné d’une superbe illustration haute en couleur.

DanMachi – La légende des Familias tome 1, de Fujino Omori

Les dévoreurs de livres d’Arsène : les chroniques des élèves du comité de lecture du blog

DanMachi – La légende des Familias tome 1, de  Fujino Omori – Illustrations : Suzuhito YASUDA

302 pages
Pour + de 13 ans
L’HISTOIRE :
L’histoire se passe à Orario, la ville qu’on surnomme la cité-labyrinthe à cause du dédale infesté de monstres situé dans son sous-sol. Une gigantesque tour a été construite au-dessus de l’entrée du donjon pour repousser les monstres et éviter la pagaille en surface, puis devant l’affluence des personnes venues combattre, la ville s’est développée pour devenir LA ville où on trouve le plus d’aventuriers. Un aventurier est une personne qui descend dans les profondeurs du donjon pour récolter des pierres obtenues en tuant des monstres qu’ils peuvent revendre par la suite.

L’histoire débute quand Bell Cranel, un jeune de 14 ans débarque à Orario, depuis sa campagne natale, pour devenir un aventurier. Il idéalise le métier et pense naïvement qu’en devenant un combattant, les filles tomberont à ses pieds pour constituer son harem personnel.

CRITIQUE DU LIVRE :
Un roman qui est très bien écrit comme toujours.
Cette fois, on évolue dans un univers Fantasy
Un premier tome qui nous introduit dans un monde où les dieux vivent parmi la population et épaulent les aventuriers qui souhaitent se frotter aux monstres du Donjon pour obtenir gloire et richesses. Ce premier tome a évidemment pour but principal de planter le décor : on découvre la ville d’Orario et son labyrinthe peuplé de monstres, les différentes guildes qui composent la ville ainsi que les dieux et déesses qui les dirigent.

Axel, 5ème – 12 ans, membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

 

Et le mot de notre chroniqueur L. :

Light novel culte, l’édition française est très belle. L’objet en lui-même est très soigné, avec un style graphique marquant, on appréciera particulièrement l’illustration de couverture qui invite au voyage. Le style est très bon, les illustrations qui parsèment les chapitres sont à la hauteur du reste. Il est intéressant de noter qu’il existe une version animée que je vous recommande fortement ! Le texte reste un indispensable, que je vous souhaite de lire.

Le monstre du château, de Maëlle Fierpied

Galaad et le monstre

Le monstre du châteauUne drôle de bête sème la terreur  au château du roi Uther Pendragon à Camelot. Lorsque Galaad, un jeune page capable de voir les fantômes, se fait attaquer, il décide de mener l’enquête. Pour cela, il interroge des témoins, prend des notes, recoupe ses informations. dans sa quête de vérité, il va se faire aider par Merlin le magicien.  On y rencontre Merlin, la fée Viviane, le Chapalu -chat monstrueux attaché à la légende arthurienne et certains futurs Chevaliers de la Table ronde. Un petit texte médiéval à la lisière du fantastique pour jeunes ou faibles lecteurs. A chaque début de chapitre, un encart s’ajoute, comme un rappel des faits, qui résume l’avancée des recherches. Véritable monstre ou rumeur ? A vous de le découvrir.

Ce texte pourrait entrer dans les thématiques des nouveaux programmes de français suivants : le monstre et le héros, pour des lecteurs en difficulté.

Enregistrer

Enregistrer