Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien

Bonjour les dévoreurs,

Aujourd’hui tu n’as rien de prévu … et faire le tour des marchés de Noël de l’ensemble des villages ne t’enchante pas trop…

Alors pour te faire passer une bonne journée à ne rien faire de particulier je te propose la Trilogie du Seigneur les anneaux (The Lord of the Rings) écrite par J. R. R. Tolkien. Cette trilogie est  parue entre 1954 et 1955.

Personnellement, j’ai lu les livres une première fois après avoir vu les films de Peter Jackson qui sont sortis entre 2001 et 2003. Car oui, à cette époque, j’étais moi aussi au collège.

Mais c’est avec un grand plaisir que j’ai dépoussiéré les trois volumes de ma bibliothèque et revisionné les films afin de te faire une chronique trèèèès sérieuse comme toujours 🙂

Tout d’abord un peu d’histoire :

Dans le monde de Tolkien, le Seigneur des anneaux se passe après Bilbo le hobbit qui se passe lui-même après la nouvelle série Amazon sortie cet automne sur la plateforme Prime.

Mais Peter Jackson a en premier lieu porté au grand écran le seigneur des Anneaux puis ensuite Bilbo le Hobbit. (C’est pour cela que les acteurs qui ont tourné dans les deux trilogies semblent plus vieux dans Bilbo le Hobbit que dans le Seigneur des anneaux alors qu’ils devraient être plus jeunes.… Mais CHUTTTT les magiciens et les Elfes ne sont pas censé vieillir 🙂 

Toutefois, si Billot le Hobbit a été créé par Tolkien pour faire rêver ses enfants pendant l’entre deux guerres, le seigneur des anneaux est  à destination d’un public d’adultes. Ce choix volontaire se ressent dans son écriture que je juge moins accessible à la première lecture.

Dans ma première lecture, j’avais également eu du mal avec l’âge des protagonistes. Pour moi, que les elfes, magiciens, hobbit soient âgés de plus de cinquante ans était logique. Par contre qu’Aragorn ( « Grands Pas »), humain de son état, un grand guerrier, soit lui aussi âgé de plus de cinquante ans m’avait profondément perturbée.

Donc, gardez bien à l’esprit que Aragorn vivra vieux (210 ans) ce qui remet en perspective son âge dans le livre.

L’histoire en elle-même peut se résumer à la phrase suivante :

Un groupe de personnes formé  de quatre hobbits ( Frodon le porteur de l’anneau, Sam son jardinier, Meriadoc et Peregrin), du mage Gandalf, de deux humains (Aragorn, Boromir), de l’elfe Legolas et du nain Gimili, doivent apporter un anneau magique, créé par Sauron, au cœur du Mordor, pour qu’il soit détruit par la lave des crevasses du destin, l’endroit où il a été forgé des siècles plus tôt.

Voilà tout est dit ! Bisous les dévoreurs …. Mais Mais Mais je n’ai pas fini ! Trop simple sinon 🙂

Pourquoi  c’est si difficile de détruire un anneau qui ressemble à l’alliance de mon grand-père?

Un anneau qui est présenté dans Bilbo le hobbit comme un simple anneau magique conférant juste l’invisibilité à son possesseur ?

Car en fait cet anneau est très puissant !

Il possède à lui tout seul pratiquement tous les pouvoirs de son créateur, un peu comme un Horcruxe pour ceux qui ont lu Harry Potter.

Il attendait patiemm=ment son heure, bien caché, afin de retrouver son maitre Sauron qui a été battu et très affaibli dans une bataille ultérieure.

Cet anneau magique doit donc être détruit afin que Sauron, le grand méchant de l’histoire, meure enfin de façon définitive.

Nous suivons donc ce groupe hétéroclite appelé la Communauté de l’Anneau au travers de leur périple dans la terre du milieu. Ils doivent lutter contre des Orques, des mages au service de Sauron (Nazgûl). Ils devront également lutter contre eux-mêmes, ne pas laisser les querelles internes prendre trop de place, car ce sont ces dernières qui sont les plus dangereuses…

Ne dit-on pas que l’union fait la force ???

Dans le deuxième tome, la communauté est séparée en deux groupes qui suivent leurs propres chemins et mènent leurs propres guerres contre Sauron. Car si Frodon et Sam continuent sur le chemin du Mordor, les autres doivent combattre Sauron qui a mis des agents dangereux partout.  Car le temps a passé depuis la dernière bataille contre Sauron… Les hommes, Elfes et nains ne savent plus se battre ensemble mais vont avoir besoin de se réunir à nouveau sous un même drapeau pour avoir une chance de survivre.

Enfin le dernier tome voit le retour d’un roi sur le trône, la fin de Sauron entre autres choses… mais pas la fin de la terre du milieu, loin de là !…

J’ai beaucoup apprécié de relire les livres afin de noter les différences entre le monde de Tolkien et celui retranscrit par Peter Jackson dans ses films. Car si certains personnages me sont très sympathiques dans l’un j’ai découvert qu’ils pouvaient m’être antipathiques dans l’autre et vice versa. De plus, relire les livres m’a permis d’avoir accès à un monde plus vaste que celui des films et j’avoue avoir énormément rêvé ensuite. Comme quoi, près de 70 ans après sa première édition, Tolkien réussit encore à tenir son ambition première….

Malgré tout, si tu n’es pas à l’aise avec l’écriture -complexe, qui pourrait te paraître un peu « vieillotte »- de la trilogie, tu peux regarder les films et série – en version originale (sous-titrée ?) ! Les dialogues ne sont pas trop compliqués surtout pendant les batailles qui sont nombreuses et la narration est faite lentement avec un vocabulaire relativement simple. Tu suivras sans trop problème, quel que soit ton niveau d’anglais !…

Bonne lecture ou bonne toile les Dévoreurs !

Et pour découvrir Bilbo le Hobbit, c’est par ici et par !

La quête d’Etoile de Feu – La Guerre des Clans, Hors-série, de Erin Hunter

Attention, ce hors-série se lit entre le cycle 1 et le cycle 2 de la saga La Guerre des Clans.

Étoile de Feu est le chef du Clan du Tonnerre. Il fait des rêves bizarres et étranges sur un clan qui aurait exister auparavant. Il va se rendre à la Pierre de Lune pour demander aux ancêtres de l’aide pour comprendre ses rêves étranges et bizarres. Arrivé à la Pierre de Lune, l’ancêtre de Étoile Bleue, ancien chef du Clan du Tonnerre lui révèle que les chats qu’il voit dans ces rêves sont des membres du Clan du Ciel. Quelques jours après son retour de la Pierre de Lune, une nuit, Etoile de Feu rêve de l’ancêtre de Petite Feuille, ancienne guérisseuse, qui lui révèle qu’il doit reconstituer le Clan du Ciel sinon celui-ci disparaîtra à jamais. Etoile de Feu en parle à Tempête de Sable, Plume Grise et Museau Cendré. Il leur dit qu’il doit partir en voyage pour reconstituer le Clan du Ciel. Il demande à Plume Grise et Museau Cendré de rester au clan et à Tempête de Sable de l’accompagner dans son voyage…

Etoile de Feu va-t-il retrouver les descendants du Clan du Ciel ?

J’ai aimé ce livre. L’idée de reconstituer un clan disparu m’a beaucoup plu. On en apprend ainsi plus sur le passé des Clans et c’est un très bon tome entre les deux premiers cycles. Tempête de Sable et Etoile de Feu vont se rapprocher ce qui ouvrira de nouvelles perspectives à la série. J’adore vraiment la saga La Guerre des Clans. Ses hors-série se composent actuellement de 8 tomes : ce sont des chats ou des chattes d’un clan qui ont une prophétie et doivent essayer de la comprendre. J’en ai déjà lu 6, dont 3 disponibles au CDI. On ne lasse pas de toutes ces aventures malgré les milliers de pages ! Un travail d’écriture et de construction de récit incroyable de la part des auteurs !

Cynthia, 3ème – membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

Il était ma légende, d’Estelle Faye

« Je me souviens du jour où j’ai rencontré pour la première fois mon héros.

Je me souviens du jour où je l’ai trahi.

Je me souviens du jour où il est mort. »

J’ai 17 ans. Je suis le fils du roi de la Cité d’Orian. Je rêve de rencontrer Elok d’Endar, mon héros. Celui qui a su rallier les différents royaumes pour sauver le monde des démons d’ombre. Pour cela, je suis prêt à tout quitter pour rejoindre les chevaliers-gardiens des Monts Frontières. Les suivre dans les montagnes, sur la terre inhospitalière d’Elok. Pour aller au bout de mon rêve. Mais la réalité n’est pas un rêve, et les choses ne sont parfois pas du tout ce qu’on pensait qu’elles étaient.

A la fin de la guerre, il aurait pu devenir bien plus qu’un roi. il aurait pu régner sur eux tous. Il aurait pu se proclamer empereur. Il avait regagné ses montagnes.

Un nouveau récit de la collection très réussie Court toujours des éditions Nathan. On ouvre toujours ces petits livres avec beaucoup de fébrilité… Qu’allons-nous y découvrir ? Dans quel univers allons-nous plonger ?

Cette fois-ci, il s’agit d’un court roman d’héroic-fantasy ! Un genre présent pour la première fois dans cette collection ! Et un roman d’héroic fantasy réussi ! Mais un roman d’héroic-fantasy qui va bien au-delà des apparences ! Lorsque l’on court après un idéal, ne se trompe-t-on pas forcément ?

Le héros va découvrir un secret, un secret qui l’emmène bien loin de ce qu’il imaginait.

Tu ne diras jamais rien, n’est-ce pas ? Tu garderas le secret ? Le monde ne doit jamais savoir…

Et nous, en refermant ce livre, on sait. Et on ne sait pas quoi faire non plus de ce secret. A part peut-être recommencer le livre à son début pour le lire sous un autre angle, avec un autre point de vue.

Je ne veux pas en dire plus… Je vous laisse avec mon secret non dévoilé ! Bonne lecture !

La Cité sans Nom, 3. La Terre déchirée, de Faith Erin Hicks

A peine sauvé par Rate et Kai, le général de Toutes-Lames a été tué par son propre fils, Erzi… qui accède au pouvoir. Le jeune homme détient désormais la formule du napatha, le feu destructeur ayant tant aidé les bâtisseurs de la Cité. Aussitôt en possession de cette arme, il s’en sert contre l’armée yisun, qui assiège la Cité. Désespéré, Rate et Kai entrent en douce dans la palais Dao pour voler le précieux manuscrit… Mais le palais est encore bien mystérieux, et de nombreux retournements de situations attendent nos deux héros….

Cette BD est le dernier tome de cette série que j’ai tout simplement adoré : les personnages sont attachants et n’ont pas froid aux yeux, quitte à défier toutes les lois des Daos pour espérer sauver la Cité de l’ambition dévorante d’Erzi. La fin m’a vraiment surprise, je ne m’attendais pas à ça, et j’ai vraiment été émue de la décision des deux amis. Encore une fois, j’ai tout simplement adoré Rate, j’aime son courage et sa détermination dans les missions qu’elle entreprend, même si elle sait que cela pourrait lui coûter la vie, et j’ai adoré cet aspect de sa personnalité, et son sarcasme.

Encore une fois, je ne puis que conseiller cette BD, à partir de la 6ème-5ème. Le livre est assez épais pour une BD, ce qui fait que l’on plonge vraiment dans l’histoire, et que l’on s’attache encore plus aux personnages.

Le ciel déchiré – Italie, mai 44,de Guy Jimenes

La survie pour un amour


Nicolas a 18 ans en 1943. La France est occupée par les Allemands. Vendeur dans une quincaillerie, il se rend tous les jours à Bagnières- de-Bigorrre. Et puis, il y a ce jour où Madeleine franchit le seuil de la boutique. Ce jour, où Nicolas sait que chaque battement de son coeur ne sera que pour cette belle inconnue. A sa grande surprise, Madeleine se fait entreprenante et lui fixe un rendez-vous. Les deux amants prennent l’habitude de se voir en cachette, jusqu’au jour où un homme, se présentant comme le mari de cette dernière, arrive au lieu de rendez-vous et ordonne à Nicolas d’oublier sa femme. Nicolas apprendra plus tard que Madeleine s’est servi de lui pour renseigner les Allemands sur les trafics de son oncle et qu’elle est mariée à un membre de la milice. Après l’arrestation de son oncle et pour éviter le S.T.O (service de travail obligatoire), Nicolas est contraint de fuir. Après l’Espagne, le Maroc, l’Italie deviendra sa terre d’asile mais là-bas les combats font rage. Le jeune homme veut s’engager pour se battre contre l’ennemi et ainsi venger la mort de son oncle. L’image de Madeleine continue à le hanter. Il ne peut cependant se résoudre à croire qu’elle l’ait trahi, qu’elle soit en partie responsable de ses malheurs. Malgré les horreurs d’une guerre terrible, Nicolas se donne comme mission de faire éclater la vérité et ainsi innocenter la femme qu’il aime.
Italie, mai 44 le ciel déchiré est un roman qui est intéressant car on vit cette guerre à travers les combats et les terribles conditions des soldats pendant la seconde guerre mondiale. Il met l’accent plus précisément sur la période de 1943-1944 , période décisive pour la libération de la France. Petit bémol cependant, je suis restée un peu sur ma faim, l’auteur n’ayant pas assez exploité le sujet, survolant le devenir des civils et le sort des soldats, en se consacrant davantage à la quête de vérité de Nicolas. A la lecture du titre je m’attendais à plus. La fin du roman reste elle aussi dans cette trame. Mais néanmoins, ce roman est une bonne approche d’une période particulière de la seconde guerre mondiale.

L’Algérie ou la mort des autres, de Virginie Buisson

Rien de plus important que l’épanouissement à l’adolescence, mais quelle adolescence peut-on espérer avec pour décor la guerre, les horreurs qu’elle offre comme paysage, les désillusions de construction! Comment grandir, s’épanouir et survivre quand les bruits des armes grondent !

C’est pourtant au coeur de la guerre d’Algérie, qu’une jeune adolescente va devoir tenter d’y parvenir malgré ce qu’elle traverse…

L’adolescence, période de vie bien compliquée avec toues ses découvertes perplexes qu’elle engendre, se verra une épreuve encore plus complexe lorsque son décor est la guerre. L’héroïne nous fera vivre toutes ces épreuves, s’adaptant malgré tout à chaque situation, même les plus tragiques.

Un roman où deux sujets complexes se voient associés, qui porte à réfléchir sur l’adaptation d’une adolescente à un contexte de vie qui la dépasse. Une construction de récit qui peut paraître difficile à certains lecteurs de par les changements rapides de personnages, de décors. Une histoire vécue d’un exil de la Lorraine vers l’Algérie, suite à la mutation d’un père militaire, à lire à partir de la 3ème.

Une maman d’élève

Une braise sous la cendre, 3. Le prix du sang, de Sabaa Tahir

Retrouvez le tome 3 de la série Une braise sous la cendre, enfin disponible au CDI (pour rappel, chronique du tome 1 ici sur notre blog) !

Présentation de l’éditeur :

« « LA DOULEUR EST UN CHOIX. SUCCOMBES-Y ET TU ÉCHOUERAS.
DÉFIE-LA ET TU TRIOMPHERAS. »

Helene Aquilla, la Pie de sang, est assaillie de toute part, elle doit protéger les habitants de l’Empire contre les forces du mal et déjouer les plans de la Commandante. Au même moment, à l’est, Laia cherche à éliminer le terrible Semeur de Nuit et reçoit des menaces inattendues de la part de ses alliés. Quant à Elias Veturius, quelque part entre le monde des morts et celui des vivants, il rejoint les Attrapeurs d’Âmes, sacrifiant sa liberté et son humanité.
Au sein de l’Empire et au-delà, la guerre est imminente… »

Une braise sous la cendre, 2. Une flamme dans la nuit, de Sabaa Tahir

Comme nous, vous avez aimé le tome 1 de cette trilogie ? https://lecoinlecturedarsene.wordpress.com/2015/11/30/au-dela-des-castes/comment-page-1/

Découvrez enfin la suite, disponible au CDI grâce aux éditions PKJ !

Présentation de l’éditeur :

« Dans un monde où l’armée a pris le pouvoir, l’obscurantisme domine, mais deux adolescents vont s’unir pour tenter de renverser ceux qui ont imposé ce règne de la force.

Elias a toujours voulu quitter Blackcliff pour être enfin libre. Mais ce rêve a un prix : Laia, une jeune résistante, accepte de l’aider s’il parvient à faire évader son frère, enfermé dans la pire prison de Blackcliff. Malgré le risque, Elias décide de forcer son destin. Traqués par les Martiaux, les fugitifs ignorent que ce voyage les conduira jusqu’au coeur de l’Empire, où des dangers plus périlleux encore les attendent… »

L’arbre de Guernica, la retirada des enfants, d’Isabelle Wlodarczyk

Un album en deux parties, de la collection Mes albums de l’Histoire des éditions Oskar

Partie n°1 : On fait la connaissance d’un petit garçon dont on ignorera d’ailleurs  le prénom jusqu’à la fin. Tout comme de très nombreux enfants, il est très attaché à sa terre et plus précisément à Guernica, une petite ville du pays basque à l’arbre symbole qui va connaître la violence d’un conflit particulier, une guerre au sein d’un peuple qui détruira presque tout sauf l’arbre qui résistera mais sans lui puisqu’il se verra contraint de quitter sa ville, son pays et participer à la Retirada.

Partie n°2 : Dans cette partie documentaire bien illustrée et écrite simplement, il est facile de comprendre les origines, les tenants et aboutissants de la guerre civile espagnole, sans oublier le désastre de Guernica que Picasso dénoncera à travers sa peinture. Au milieu de ce conflit d’adultes, il y a le destin des enfants décrits de manière réaliste grâce notamment aux nombreux témoignages.

Un album intéressant qu’il faut prendre le temps de découvrir…..

Be safe, de Xavier-Laurent Petit

Etat-Unis, années 2000.

Oskar, lycéen,  et son grand frère Jérémy adorent jouer ensemble de la musique dans leur garage.  Pas très intéressé par l’école, Jérémy a arrêté ses études à 16 ans, en espérant trouver du travail, mais depuis deux ans, rien ne se profile à l’horizon. Un jour, sa route croise celle d’agents recruteurs  de l’armée qui lui font miroiter qu’en s’engageant, il pourrait apprendre un vrai métier et construire des ponts. Jérémy se laisse tenter… et signe un contrat d’engagement pour quatre ans… Il vient d’être majeur et sa décision est donc irrévocable. Deux semaines plus tard, il rejoint un camp miliaire pour une formation de base. Il s’y fait remarquer pour ses talents de tireur d’élite et va bientôt recevoir un ordre de mission pour rejoindre les zones de conflit soi-disant pour des opérations sans risque de maintien de l’ordre…

Un sujet grave traité avec beaucoup de sensibilité : recrutements de tout jeunes adultes avec des promesses non tenues de l’armée, la confrontation à la violence des conflits, à la mort de camarades et à la violence psychologique de la mort que l’on donne dans un but de survie. Mais cette histoire de guerre est vécue et restituée à travers le regard du jeune frère. Sa passion pour la musique va le rapprocher d’une  jeune fille dont le frère est également sur les zones de conflits et ensemble, ils vont poser des notes sur leurs émotions afin de faire passer un message de paix autour d’eux. « Be safe »qui peut se traduire par « fais gaffe », « sois prudent », c’est ainsi que Jérémy signe les mails secrets qu’il envoie à son frère pour lui raconter la vraie version de son quotidien, non la version édulcorée qu’il transmet à ses parents. Sur fond de musique, d’amour, de secrets de famille, de relations fraternelles, ce roman est un petit coup de coeur pour moi. Le sujet de départ  qui pourrait en rebuter certains est traité d’une manière intelligente, sous différents points de vue avec des personnages secondaires riches et des petites histoires parallèles qui font que l’on ne s’ennuie pas une seconde.