Cogito, de Victor Dixen

Roxane Le Gall, appelée Rox, a 18 ans. Elle vit dans un monde où les robots sont partout mais Roxane déteste les IA et leur plus grand créateur au monde: Damien Prinz qui possède l’entreprise Noosynth. C’est ainsi depuis que ses parents ont été remplacés dans leur entreprise par des robots et qu’ils sont devenus agents auxiliaires au service des machines. Depuis la mort de sa mère sur son lieu de travail et en compagnie d’une IA de Noosynth, Rox est délinquante et forme un groupe avec d’autres filles: Les Clébardes. Cette année, Rox doit passer son BAC ( son Brevet d’Accès aux Corporations) si elle veut avoir un avenir loin de la misère de sa banlieue, Le Bois-Joli. Lorsqu’elle apprend qu’elle est boursière chez Noosynth et qu’elle peut participer à un stage Sciences Infuse, elle ne sait pas quoi faire. Ce stage lui permettrait d’acquérir tout le programme scolaire grâce à une programmation neuronale qui la reliera à une IA, donc elle pourrait passer son BAC sans problème. En même temps, elle devrait mentir à son père et à ses amies pour se rendre chez l’homme qu’elle estime responsable de la mort de sa mère. Pourtant, elle se décide très rapidement; elle ne veut pas finir délinquante comme ses amies ou alcoolique comme son père. Elle va donc participer à ce stage avec une trentaine d’autres stagiaires. Est-ce qu’accepter était vraiment une bonne idée? Cette nouvelle science capable de faire des miracles est-elle vraiment fiable? Quels secrets cachent les Iles Fortunées, où son stage a lieu ?

Un don du ciel…
… ou un pacte avec le diable?

L’ULTIME FRONTIÈRE SERA NOTRE CERVEAU

J’ai beaucoup aimé cette histoire, comme tous les livres de Victor Dixen que j’ai déjà lu. C’est un livre de dystopie qui a reçu de nombreux prix, amplement mérités selon moi.

Le suspense du livre donne envie de le lire jusqu’au bout, on peut facilement s’imaginer à la place de la multitude de personnages. Au nombre de 30, ils ont toutes les personnalités possibles et vivent dans un monde envahi par la technologie alors que le nôtre l’est de plus en plus. Ce livre a en outre une magnifique couverture qui correspond parfaitement à l’histoire.

Si vous aimez Victor Dixen et la science-fiction, ce livre est fait pour vous !

Si vous souhaitez en découvrir plus sur Victor Dixen, voici le lien de son site officiel : http://victordixen.com/ , on peut y trouver toute son actualité et vous pourrez y retrouver tout l’univers de Cogito mais également tout sur ses autres ouvrages.

Victor Dixen sera d’ailleurs au Salon du Livre de Montreuil, où nous nous rendrons vendredi 02 décembre, en espérant grandement l’y rencontrer !!!

Et vous retrouverez la suite de nos aventures dans un prochain article, après notre visite du Salon !

L’aube est bleue sur Mars, de Florence Hinckel

Esther, 22 ans est en dernière année de master en astrophysique, passionnée depuis l’enfance par les étoiles.

Quand une annonce est diffusée sur le web en quête de jeunes pour aller sur Mars, Esther hésite.

Au fil des pages, on va en apprendre plus sur la jeune femme et sur sa peur de partir en laissant sa famille sur Terre.

Au plus profond d’elle-même, se cache le rire et les rêves de sa petite sœur, Chloé, partie 12 ans plus tôt.

Esther va tout de même réussir à être acceptée pour le premier tour de la sélection mais elle va faire la rencontre d’Hugo.

Hugo aux opinions si tranchées et à l’esprit beaucoup moins dans la lune qu’Esther. Une rencontre qui va marquer la jeune femme, une rencontre à l’aube de grands changements.

Un livre engagé, sur l’écologie, que nous offre Florence Hinckel et on ne peut que la remercier de mettre des mots sur l’urgence climatique qui nous guette de plus en plus, nous aussi.

Un roman très bien construit, avec une belle évolution dans les personnages notamment sur le personnage d’Esther. Esther, mais aussi d’autres personnages secondaires, sont très attachants ; on est obligé de leur trouver des points communs avec nous-même.

La fin est totalement inattendue et nous fait refermer le livre en ayant encore les yeux dans les étoiles !

J’ai trouvé ça exaltant de lire ce livre qui s’engage dans cette cause, que je trouve très importante et pas assez pris en compte parfois, qu’est l’écologie. C’est la première fois que je lisais un roman engagé contemporain. Désormais, je n’ai plus qu’une envie, que tout le monde lise ce livre et réfléchisse à ce qui y est dit. Et j’espère que cette chronique vous en donnera l’envie !

Sans même parler de ça, l’histoire est très belle, j’ai apprécié les flashs back où l’on comprend mieux l’histoire de la sœur d’Esther.

Un roman à l’effigie du titre, c’est à dire magnifique !

Judith, 3ème – membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

Wranglestone, ici s’achève la lutte, de Darren Charlton

Cela fait quinze ans que c’est arrivé. Quinze ans qu’une épidémie a fait d’énormes ravages. Quinze ans également que les Morts ont commencé à se relever, à chasser les rares survivants.

Peter a quinze ans, et vit depuis toujours au parc national de Wranglestone, sur les îles du lac, avec la communauté, protégée des Morts par l’eau… sauf l’hiver, saison la plus redoutée. Mais Peter n’a pas l’âme d’un combattant, contrairement à Cooper, seule personne de son âge, qui abat des Morts avec facilité. Peter, lui, est plus doué pour coudre des couvertures en patchwork.

Mais quand Peter, par imprudence, manque de laisser des Morts tuer son père, la communauté de Wranglestone ne peut le laisser passer, et l’envoie sur le rivage, apprendre à tuer des Morts, avec le père de Cooper et ce dernier. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et en même temps qu’une histoire d’amour se développe entre Peter et Cooper, les deux garçons font de sombres découvertes à propos des Morts, de Wranglestone… et d’eux-mêmes.

J’ai tout simplement ADORÉ ce roman ! Un vrai coup de cœur ! Dans ce roman, on découvre l’histoire du point de vue de Peter, un garçon assez sensible, qui n’a pas trouvé sa place au sein de la communauté : au contraire de Cooper, son amour secret depuis toujours, il n’a pas assez de force physique pour participer à la protection du lac.

J’ai trouvé le point de vue de Peter très touchant, il essaie de comprendre ce qui lui arrive, de survivre, et de protéger le garçon qu’il aime. J’ai adoré découvrir l’univers un peu catastrophe dans lequel Darren Charlton nous plonge et suivre l’avancée de la relation de Cooper et Peter, que je trouve particulièrement bien menée. On voit simplement deux ados tomber amoureux, et l’auteur a parfaitement su retranscrire leurs sentiments, entre l’allégresse des moments passés et la surprise, lorsqu’ils peinent à y croire. Peter et Cooper se complètent, et se reposent l’un sur l’autre jusqu’à la fin du récit, créant une complicité incroyable et attendrissante.

Mais ce roman n’est pas seulement une histoire d’amour, c’est un récit d’aventure, empli de mystères. Darren Charlton a créé un univers incroyable, que j’ai adoré découvrir au fil du récit. La découverte de la vérité, et le moment où on comprend enfin tout est incroyable, époustouflant. Le fin mot de l’histoire, les explications sur les Morts, et les dernières péripéties m’ont beaucoup surprise, j’étais véritablement happée par l’histoire, au point que je n’ai pas vu arriver la fin, au point que j’ai lu ce roman d’une seule traite, sans pouvoir aller me coucher.

Ce récit est incroyable, il m’a tenu en haleine du début à la fin, m’a attendrie avec les moments entre Peter et Cooper, et m’a fait beaucoup réfléchir après les explications finales.

Je vous le conseille vivement, c’est un véritable coup de cœur pour moi !

L’enlouve, de Eric Simard

L’histoire se passe dans un centre où sont soignés les enfants humanimaux, des humains mélangés à des animaux.

L’Enlouve, c’est une enfant mélangée à une louve. Son meilleur ami est l’Enchien un garçon aux oreilles de labrador. Un jour, l’Enlouve a entendu un enfant pleurer dans la nursery. Même si c’est interdit par le règlement, elle va voir. Personne n’est là pour s’oocuper du bébé et elle décide de l’emmener avec elle dans son terrier. Ce bébé, encore tout petit n’a pas encore les gènes d’animaux visibles qui lui permette de savoir quel humanimal il est. Qui est-il ? D’où vient-il ?

J’ai tout aimé dans cette histoire, même si au départ, comme il n’y avait pas d’illustration, j’ai hésité à le lire. J’aime les animaux et le mélange humain/animal est original. J’ai lu l’histoire très vite, il y a du suspense et beaucoup d’émotions.

Augustin, CM1 – 9 ans

La Faucheuse, 2. Thunderhead, de Neal Shusterman

Attention… Attention,

ceci est un 2e tome… il est illisible sans avoir lu le premier avant…

Alors si tu n’as pas lu le premier, je te conseille de le lire. Il est franchement très bien !

Si tu as lu le premier, mais que tu ne t’en souviens plus, petit rappel :

Nous sommes sur terre, la mort a été éradiquée ainsi que les maladies et la famine.

Afin de pallier le problème de surpopulation, une communauté est créée pour l’endiguer.

C’est la communauté des faucheurs.

Nous faisons la connaissance de Maître Faraday, Faucheur expérimenté et célèbre.

Il prend deux apprentis Citra et Rowan. Ce sont deux adolescents qui refusent en premier lieu la formation, car être faucheur revient à être exclu de la société. Leur permis de tuer fait peur à la population et leur appartenance à la communauté les oblige à porter un uniforme qui les identifie immédiatement… De plus, les jeunes gens ne veulent pas donner la mort.

Pour les motiver à s’investir dans la formation, maître Faraday les met en compétition, le vainqueur deviendra donc Faucheur et devra tuer le perdant…

Mais PATATRA… rien ne se passe comme prévu !

Le THUNDERHEAD, définition : Intelligence artificielle. Il est celui qui observe et aide les humains au quotidien, il les guide et les juge également s’ils sont dissidents. Il n’a qu’une consigne, il ne doit pas intervenir dans les affaires internes de la communauté des Faucheurs…

Un an après la fin de son apprentissage, Citra est devenue Dame Anastasia. Elle prône la bienveillance et la compassion dans son travail. Elle part vivre chez Dame Curie qui partage sa vision de la mort et qui l’accompagne dans ses débuts. Elle doit convaincre ses collègues que sa méthode de travail est viable et juste.

Or, une autre catégorie de Faucheurs menée par Maitre Goddard préfère des méthodes violentes, expéditives et spectaculaires.

Mais depuis quelques temps, un nouveau faucheur non reconnu officiellement par la communauté … rentre dans la danse macabre … L’auto-nommé Maître Lucifer. Ce dernier fait trembler les Faucheurs, car il se permet de les juger et de les tuer. Or, d’après le code de la communauté, les faucheurs sont immunisés contre la mort, ils peuvent seulement se suicider…

Puis, il y a cette Intelligence artificielle qui observe et nous donne son avis à chaque chapitre. Mais attention, petit Faucheur… que votre guerre fratricide ne vienne pas à bout de sa patience… Il ne faut jamais énerver celui qui veille sur nous tous…

L’organisation des Faucheurs pourra-t-elle survivre à sa propre arrogance ?

Ce tome est moins macabre que le 1er. On suit plus l’aspect géopolitique du monde et les ambitions de chacun, les personnages sont développés et attachants.

Ce livre est très bien écrit, il est ponctué de poésie et de sarcasme. L’intrigue est superbement bien menée, la fin est tellement imprévisible et surprenante que tu sauteras sur le 3e tome dès la fin de ce tome-ci !

Cette trilogie a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire 2020 ainsi que le Prix du meilleur roman jeunesse étranger.

Phobos, 3. Il est trop tard pour renoncer, de Victor Dixen

Tout est dévoilé. Marcus a révélé son vrai visage, son procès est organisé dans le plus grand secret, loin des caméras, dans le septième habitat. Léonor, perdue dans les méandres de ses sentiments, ne sait plus quoi penser de l’homme qu’elle a aimé, qu’elle a cru connaître. La » Machine à Certitudes » n’est plus. Disparue. Envolée.

Les tensions s’accumulent au sein de New-Eden, Alexeï met en place une dictature, mettant sur un piédestal Sérena. Sur Terre, cette dernière a accédé à la vice-présidence, puis, suite à un « regrettable » accident, devient présidente. Tous semble avoir oublié que le danger menace, et idolâtrent la nouvelle présidente.

Seule Léonor semble se rappeler les horreurs, au fur et à mesure que la Grande Tempête se rapproche….

Même si le compte à rebours expire, il est trop tard pour renoncer….

Et voici de nouveau un chef d’oeuvre de Victor Dixen ! Le tome 3 est tout simplement éblouissant, et se divise en deux parties : les réactions face aux révélations de Marcus, et le quotidien un an plus tard. J’ai trouvé vraiment intéressant de voir les changements des personnages au fil du temps. Dans ce tome, je me suis davantage identifiée à Léonor, qui est seule et incomprise des autres qui font de nouveau confiance à Sérena, que dans les précédents tomes. Le fait que les autres pionniers soient de nouveau crédules face aux mensonges de Sérena m’a beaucoup frustrée tout au long du tome. J’ai beaucoup aimé voir la transformation de Léonor suite aux révélations de Marcus, puis la voir apprendre à se débrouiller seule. J’ai eu beaucoup de compassion pour elle, Victor Dixen a réussi une fois encore à faire passer les sentiments de son héroïne au lecteur.

J’ai été très surprise par la fin du tome (qui n’est pas, pour une fois, une fin à suspens), et je l’ai trouvé éblouissante. J’ai adoré cette fin, même si ce n’est pas à cela que je m’attendais pour Léonor.

Pour finir cette chronique, je ne peux que vous recommander cette saga ainsi que toutes les oeuvres de Victor Dixen, qui sait tenir en haleine les lecteurs tout au long de ses intrigues.

TerreS, de Carina Rozenfeld

 

La terre de Clara

Une invasion venue d’ailleurs a réduit à l’esclavage les hommes de notre planète. Il faut sauver la population de ces envahisseurs avant qu’il ne soit trop tard. Des scientifiques ont alors l’idée d’inventer un être programmé pour trouver  une autre terre d’accueil. La difficulté de cette tâche est de déceler un lieu non habité, sans menaces, viable pour tous ces humains. Une jeune fille, prénommée Clara, va donc voir le jour en laboratoire. 

D’une force démesurée, d’une endurance à toute épreuve, Clara va nous entraîner dans sa vertigineuse mission, de Terre en Terre, en quête du monde idéal. Elle voyage à travers l’espace-temps, explorant des mondes meurtris, presque apocalyptiques et des univers futuristes comme certains peuvent en rêver de nos jours. A chaque départ, elle informe ses créateurs de ses découvertes avant de s’envoler vers d’autres dimensions. Pleine de courage, elle affronte tous les dangers se dressant devant elle. Elle ne sait jamais ce qui va l’attendre. Mais une chose trouble Clara. A chaque passage sur les différentes Terres, elle croise la route d’une même personne, un homme aux cheveux roux qui semble la connaître. Qui est-il ? Que lui veut-il ? Elle va aller de déconvenues en déconvenues quand ce mystère qui ne cesse de la hanter, va révéler une réalité surprenante.

Je dois dire que la science-fiction n’est en général pas mon genre de littérature préférée. Mais là, j’avoue que Terres m’a particulièrement plu ! J’ai été progressivement happée  par le personnage de Clara. Clara qui a été  créée de toute pièce mais qui, au fur et à mesure de ses rencontres, va éprouver des émotions, va s’attacher aux êtres rencontrés. Il va lui être de plus en plus difficile de quitter les mondes qu’elle traverse. Mais elle n’en oubliera pour autant jamais sa mission. Et hélas toujours un même constat : l’être humain est une menace pour lui-même. Il ne respecte rien, épuisant les ressources de la Terre, ce qui le conduit inévitablement à sa perte. Ce roman nous offre des versions différentes de ce que peut être notre planète en fonction de ce que les hommes ont décidé d’en faire. Il nous fait également réfléchir sur les impacts de nos comportements sur notre planète. Un roman que je conseille sans hésitation ! A souligner la superbe couverture qui est  une belle invitation au voyage. Un voyage que je ne regrette vraiment pas d’avoir fait !

Et un immense merci à Carina Rozenfeld pour la dédicace écrite dans le livre à destination de nos lecteurs du CDI !

Dix jours avant la fin du monde, de Manon Fargetton

Deux lignes d’explosions ravagent la Terre, nul n’en connaît l’origine mais quand elles se rejoindront au large de nos côtes atlantiques, et notre monde sera détruit.

Six hommes et femmes fuient vers la Bretagne pour diverses raisons.

Ensemble, ils ont 10 jours à vivre avant la fin du monde…

Tout simplement une pépite de la littérature d’anticipation !

Des personnages attachants, qui nous renvoient notre propre image sous bien des facettes. Car dans ce roman avec ce compte à rebours implacable, chacun réagit à sa manière, les résignés, ceux qui veulent vivre, les fêtards, ceux qui ne savent plus quoi faire, ceux qui se réveille enfin…

Dans cette France apocalyptique, ce sont six personnes qui vont se rencontrer, ils ont tous des âges différents et une histoire différente. Pourtant, c’est une profonde amitié qui va naître entre eux.

La plume de Manon Fargetton se lit très bien, car elle a un style d’écriture très moderne mais en même temps, elle nous détaille tellement bien la situation qu’on a l’impression d’être confronté à la fin imminente de notre monde tel qu’on l’a connu.

Surtout, ne pas avoir peur du nombre de pages, (447) car il se dévore extrêmement bien. C’est la deuxième fois que je le lisais et j’ai pris autant de plaisir à le relire que la première fois.

Un livre, où la fin du monde programmé, interpelle notre présent, dans notre époque où on se pose souvent la question de notre futur… Dans ce livre, il ne dure que 10 jours !

Il fait donc réfléchir à la question de futilité, à quoi ça sert de courir sous la pluie, de s’énerver sur notre ordi quand il ne veut plus fonctionner alors qu’il nous reste 10 jours à vivre !

Ce n’est pas un livre glauque ni violent, puisqu’on y retrouve une histoire d’entraide, d’amitié forte, de désir de vivre et incompréhension puisque personne ne sait ce qu’il se passe !

Je n’ai plus qu’une chose à dire : livre qu’il faut absolument lire ! Un grand merci à Manon Fargetton que je retrouvais dans ce deuxième roman ! Rien que pour la couverture réussie nous laisse à voir qu’il faut le lire !

Bonne dégustation et n’hésitez pas à me faire des retours de lecture !

Judith R., élève de 4ème et membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

Et découvrez d’autres titres de Manon Fargetton chroniqués sur notre blog :

https://lecoinlecturedarsene.wordpress.com/tag/manon-fargetton/

La Sélection, 1. de Kiera Cass

Les dévoreurs de livres d’Arsène, les chroniques des élèves du comité de lecture du blog

Après que la Chine a envahi les Etats-Unis et que de nombreuses guerres ont eu lieu, un nouveau pays a vu le jour : Illéa, une monarchie divisée par un système de caste. Dès qu’un prince devient majeur, une sélection a lieu : dans chaque province, une jeune fille est sélectionnée, pour conquérir le cœur du prince, et devenir reine.

America Singer est une Cinq comme les autres, qui aide sa famille en chantant, qui a une vie heureuse et qui n’a nullement l’intention de s’inscrire. Mais lorsque son grand amour lui demande, elle accepte, pensant n’avoir aucune chance. Quelle n’est pas sa surprise lorsque son visage apparaît sur tous les écrans d’Illéa ! Bien décidée à rapporter de l’argent chez elle grâce aux compensations, tous ses plans s’annulent lorsqu’elle apprend à connaitre le prince Maxon.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette trilogie dont « La Sélection » est le premier tome. On retrouve America Singer, une jeune fille talentueuse et indépendante qui n’a pas froid aux yeux ! J’aime vraiment beaucoup ce personnage, car je m’identifie beaucoup à elle. Elle a beaucoup d’humour, et est vraiment altruiste. J’ai aussi adoré May, la petite sœur d’America, qui est drôle, attachante et pleine d’entrain ! La Sélection est une émission de télé-réalité, un peu comme Hunger Games, sauf que dans cette saga, on ne tue personne, au contraire, c’est une quête de l’amour !

J’ai reçu le tome 1 pour mon anniversaire, et au tout début, je n’avais pas vraiment accroché… Mais à partir de l’arrivée d’America au palais, je n’ai plus réussi à le lâcher ! C’est une romance très addictive, mélangé à de la science-fiction très bien développé, ce que je trouve très original. Moi qui ne suis pas exceptionnellement fan de science-fiction, je l’ai dévoré en quelques heures ! La Sélection est parfaite pour les amateurs de ces deux genres !

Eléa, 4ème – membre des dévoreurs de livres d’Arsène

Et un grand merci aux éditions PKJ qui nous ont envoyé la série en SP afin que l’on puisse vous la présenter sur notre blog et vous en permettre la découverte et, pour les élèves du collège, la lecture (la liste d’attente pour l’emprunter est déjà bien longue avant même qu’il ne soit équipé et saisi dans la base ! Il faut dire que la couverture est particulièrement attractive et réussie !

Phobos 2., de Victor Dixen

Les dévoreurs de livres d’Arsène, les chroniques des élèves du comité de lecture du blog

Ca y est. Léonor a tout révélé. Le programme Genesis, la quête de l’amour. Tout est une vaste blague. Ils les ont envoyés à la mort, pour de l’argent. Serena, qui pendant une année, a été comme une mère pour eux. Maintenant, un choix s’impose : descendre sur Mars, ou rester sur le vaisseau.

Le programme Genesis s’est révélé faux : les Nids d’Amour ne sont pas sécurisés. S’ils descendent, ils seront morts dans 22 mois, avec la peur que Serena dépressurise la base à tout instant. S’ils restent ? Ils mourront de faim dans trois mois. Quel est le meilleur choix ? Que vont-ils voter ? Léonor est indécise. Que choisir ? Serena a voulu la laisser choisir : elle lui a répondu qu’elle était seule. Et que sur le Cupido, ils étaient douze. Que c’était leur force. Mais si cela se révélait être une faiblesse ?

Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier.

Ce livre est terriblement captivant ! J’attendais avec beaucoup d’impatience ce tome 2, ayant adoré le tome 1, qui m’a accompagné pendant le confinement. On y retrouve une nouvelle fois Léonor, française de 18 ans, qui a un caractère bien à elle ! Sans hésiter, la saga Phobos compte parmi mes coups de cœur les plus grands ! J’aime beaucoup les personnages, surtout ceux de Marcus et de Kris. J’aime beaucoup le fait que Marcus soit un tel poète, et ait autant de tatouages. Cependant, même si j’aime beaucoup le personnage de Kris, je le trouve un peu cliché : il y a toujours dans les livres ce personnage extrêmement gentil, naïf. Je trouve cela dommage. A mon avis, certains personnages ne sont pas assez développés, comme Elizabeth, ou Safia, du côté des filles, ou encore Tao ou Sansom du côté des garçons que j’oublie parfois dans l’histoire tellement on n’en parle presque pas. Alors que ce pourrait être de vraiment beaux personnages. Mais sinon, rien à dire ! J’ai été très émue à la fin du tome, très en colère aussi ! Victor Dixen met des fins à suspens, et cela m’a beaucoup frustrée !!! Pour moi, Phobos est vraiment un chef-d’oeuvre, et je n’attend qu’une seule chose : les tomes 3, 4 et Origines !

Retrouvez la chronique du tome 1 ici

Eléa, 4ème – membre des dévoreurs de livres d’Arsène