Sauvons notre planète !
Anna est une jeune f
ille peu ordinaire. Elle vit en Norvège et a 16 ans. Elle va au lycée et a un petit ami, jusque là rien d’inhabituel… sauf que son passe-temps favori est de recueillir toutes les dernières informations sur les gaz à effet de serre et leurs conséquences. Le sujet la préoccupe, elle va jusqu’à en rêver. C’est pourquoi, ses parents décident de l’emmener voir un psy. Ce dernier ne décelant rien de particulier, lui conseille de s’investir dans une association écologiste, conseil qu’elle va s’empresser de suivre avec l’aide de son chéri, Jonas. Mais peu à peu, les rêves d’Anna vont prendre une tournure étrange. Elle se retrouve chaque nuit dans la peau de Nova, son arrière-petite-fille. Ainsi, elle découvre le monde qu’on risque de laisser à nos descendants à cause des désastreux méfaits des gaz à effet de serre : un monde de plus en plus désertique où les espèces animales s’éteignent une à une. Elle comprend alors que la situation est plus qu’urgente, il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard. Anna prend conscience de la responsabilité qu’elle a envers Nova mais aussi envers toutes les générations futures : elle doit trouver une solution pour éviter cela.
Ce roman se lit très vite car nous sommes vite happés dans l’histoire. Peu à peu, nous prenons nous aussi conscience de la situation et nous sommes aussi déterminés qu’Anna : nous voulons qu’elle trouve la clé. Cette alerte écologiste est très réelle et nous interroge : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants, à nos petits-enfants, si nous continuons ainsi à exploiter sans limite les ressources de la planète ? Le thème est d’actualité, après la COP21 qui s’est clôturée il y a peu, mais il n’est pas forcément courant en littérature jeunesse. Il est vrai qu’il est difficile de faire réaliser à nos jeunes lecteurs l’importance de chacun de nos gestes. De plus, ici, nous ne sommes plus seulement des lecteurs, mais aussi des acteurs qui avons notre rôle à jouer. Car le but de ce roman est bel et bien de nous faire réfléchir et surtout de nous alerter.
Pour certains, l’histoire peut paraître pessimiste. Personnellement, je ne l’ai pas trouvée particulièrement pessimiste mais plutôt réaliste, voire même optimiste puisqu’une solution est encore possible. Et d’ailleurs, c’est l’auteur, à travers les mots d’Anna, qui le dit lui-même :
-Je suis optimiste, moi, Jonas. Et tu sais pourquoi? Je trouve immoral d’être pessimiste.
-Immoral?
-Le pessimisme n’est qu’un autre mot pour paresse. Je peux être soucieuse, c’est tout autre chose, mais être pessimiste, c’est avoir renoncé.
-Tu n’as pas tort sur ce point.
-Et puis, il y a quelque chose qui s’appelle l’espoir. Et, dans la pratique, cela peut parfois signifier se battre.
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