Le royaume de Kensuké, de Michel Morpurgo

« J’ai disparu la veille de l’anniversaire de mes douze ans »

Voilà comment débute ce récit d’aventure qui ne laisse pas de place au doute : un drame va se produire et le narrateur, Michaël a attendu dix ans avant de pouvoir nous révéler la vérité.

Grande-Bretagne, 1987. Michaël a onze ans et vit tranquillement avec ses parents et sa chienne, Stella Artois. Son quotidien navigue entre l’école, le football au terrain de jeux, sa distribution de journaux le week-end pour économiser de quoi acheter un VTT et la voile sur un lac artificiel avec ses parents et sa chienne, le dimanche. Pourtant, la monotonie de ce quotidien va bientôt se disloquer : ses parents sont licenciés de l’usine où ils travaillaient. Ils peinent à joindre les deux bouts et à retrouver du travail. Le peu de perspective d’avenir assombrissent leur quotidien. La misère s’installe. Mais un jour, le père dévoile à sa famille son projet fou : la voile est leur passion à tous les 3 et il a investi dans un bateau avec leur prime de licenciement. Son but : les emmener tous les trois faire le tour du monde ! Ils décident, ensemble de relever ce pari fou et de se lancer dans cette aventure hors du commun ! Mais, lors d’une nuit agitée, Stella Artois tombe à l’eau et Michaël tente de la sauver. Lorsqu’il se réveille, ils sont échoués sur une plage d’une île déserte.

L’île est habitée et il va falloir non seulement apprivoiser la vie sauvage mais aussi ce vieil homme solitaire : Kensuké.

Il s’agit ici d’une aventure d’un Robinson moderne mais pas seulement. La richesse de ce récit tient dans les interactions entre deux générations différentes, mais aussi de deux cultures puisque le vieil homme vivant sur l’île depuis des années est Japonais. L’art devient le langage commun pour communiquer lorsque les langues parlées ne le permettent pas et la transmission des savoirs, un lien fort qui unit les générations. Ancien aviateur, Kensuké a échoué sur l’île durant la Seconde Guerre mondiale. Ce contexte historique évoquant également la bombe atomique de Nagasaki apporte une profondeur et une richesse au récit, tout comme le contexte social du licenciement, du chômage et des répercussions sur la vie familiale.

Un livre de poche agrémenté d’illustrations en couleur – et toujours magnifiques !- de François Place, ce qui ne gâche rien au plaisir !

« Des livres à sauver ? »: L’enfant d’Hiroshima, de Isoko et Ichiro Hatano

Rappel : La rubrique du blog Le Coin lecture d’Arsène « Des livres à sauver ? » vous propose de sauver des livres qui n’ont pas été empruntés depuis plusieurs années et n’ont pas trouvé de chroniqueur dans notre collège. ! Si vous connaissez le livre, que vous l’avez lu et aimé, vous pouvez tenter de le sauver ! Comment ? En likant l’article, en publiant un commentaire, voire même en nous en proposant une chronique ! Sans retour de votre part, le livre ne sera pas perdu : il quittera simplement notre fonds pour prendre le chemin de la boîte à livres de dons de la bibliothèque de notre village, où, nous l’espérons, il trouvera une nouvelle vie !

Merci pour votre participation !

« Des livres à sauver ? » : Le tyran d’Axilane, de Michel Grimaud

Rappel du principe de la rubrique de notre bog : « Des livres à sauver ?  »

Cette nouvelle rubrique du Coin lecture d’Arsène, « Des livres à sauver ? » vous propose de sauver des livres qui n’ont pas été empruntés depuis plusieurs années et n’ont pas trouvé de chroniqueur dans notre collège. ! Si vous connaissez le livre, que vous l’avez lu et aimé, vous pouvez tenter de le sauver ! Comment ? En likant l’article, en publiant un commentaire, voire même en nous en proposant une chronique ! Sans retour de votre part, le livre ne sera pas perdu : il prendra simplement le chemin de la boîte à livres de dons de la bibliothèque de notre village !

Merci pour votre participation !

La passe-miroir, 1. Les fiancés de l’hiver, de Christelle Dabos

Après « la Déchirure », le monde est divisé en plusieurs arches dont chacune a un esprit de famille et dont les habitants possèdent des dons.

Ophélie, une jeune fille discrète et très maladroite vit tranquillement sa vie sur l’Arche d’Anima où les habitants ont la particularité de pouvoir animer des objets. Elle s’occupe du musée d’Anima car Ophélie est une liseuse : elle peut, avec ses mains, lire l’histoire et remonter le temps d’un objet. C’est également l’une des seules passe-miroir qui existe : elle a la capacité de passer de miroir en miroir.

Seulement, les doyennes d’Anima ont décrété qu’elle devait épouser un homme dont elle ne sait rien à part qu’il est un homme de la cour vivant au Pôle, arche lointaine, glaciale et inhospitalière. Ophélie, sans avoir même son mot à dire, se voit donc monter dans un dirigeable, en direction du Pôle, avec sa tante qui lui servira de chaperonne le temps des fiançailles.

Thorn ressemble à son arche, il est grand, squelettique, peu bavard, froid et distant avec Ophélie. Il est l’intendant du Pôle et tout le monde le déteste. Il la met tout de suite en garde : au Pôle, les manipulations, les mensonges et les crimes sont de mise, sa vie sera en danger et elle ne devra faire confiance à personne sauf à sa tante à lui : Bérénilde.

Au Pôle, il y a trois clans :

– « la Toile » dont Archibald fait partie : ce que l’un voit, le reste du clan le voit également. Archibald est l’Ambassadeur et l’ambassade est le seul endroit sûr de la Citacielle, capitale flottante du Pôle.

– « les mirages » sont les architectes de la Citacielle : ils déforment l’espace-temps, rendent le froid supportable, rendent les pièces somptueuses : « le vernis sur la crasse »

-« les dragons », le clan de Thorn et de Bérénilde : ils peuvent utiliser leurs « griffes » d’un seul regard pour trancher, gifler, déchirer…Ce sont les chasseurs du Pôle

En arrivant au Pôle, Ophélie doit rester à l’abri des regards et se voit obligée, après un bref passage dans le manoir de Bérénilde, de se travestir pour jouer le rôle du valet muet de la tante à l’ambassade où Bérénilde est sous la sécurité d’Archibald.

Ophélie, dans l’ombre, y fera plusieurs rencontres : Renold dit Renard, un autre valet à qui elle donne des sabliers (substitut de congés qui permettent de s’évader pendant quelques heures) contre des conseils pour survivre à la cour du Pôle. Le chevalier, enfant voulant s’accaparer l’amour de Bérénilde à tout prix, quitte à menacer et tuer. Elle rencontrera également l’esprit de famille Farouk, un seigneur colérique et impatient.

Mais pourquoi l’a-t-on choisie elle plutôt qu’une autre animiste ? Pourquoi doit-elle se cacher ? A qui peut-elle faire confiance ?

La passe-miroir – les fiancés de l’hiver nous permet de découvrir et de s’attacher aux personnages (et d’en détester certains également). On s’attache beaucoup à Ophélie qui est largement sous-estimée par tout le monde. On lui découvre une force de caractère qui lui permet d’aller au bout de ses idées. On s’attache également à Thorn qui, bien que décrit comme un personnage au caractère détestable, se radoucit au contact d’Ophélie.

Ce livre n’est pas facile à résumer car il nous fait entrer dans un monde inconnu et l’auteur fait preuve de beaucoup d’imagination. La lecture reste cependant facile et on a envie de tourner des pages (c’est dur de décrocher !).

Ce premier tome est une bonne entrée en matière pour les tomes suivants car on a vraiment envie de connaître la suite de l’histoire et l’évolution que vont avoir Ophélie et Thorn ainsi que les personnages secondaires.

Ce livre est le gagnant du concours « Premier Roman Jeunesse » 2013 et connait trois autres tomes ; « Les disparus du Clairdelune », « La mémoire de Babel », « La tempête des échos », dont les deux premiers sont également disponibles au CDI et le dernier à la bibliothèque de notre village (à demander à la documentaliste). Pour ceux qui le souhaiteraient, il est également disponible en livre audio à la médiathèque de Cosne-sur-Loire.

Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien

Bonjour les dévoreurs,

Aujourd’hui tu n’as rien de prévu … et faire le tour des marchés de Noël de l’ensemble des villages ne t’enchante pas trop…

Alors pour te faire passer une bonne journée à ne rien faire de particulier je te propose la Trilogie du Seigneur les anneaux (The Lord of the Rings) écrite par J. R. R. Tolkien. Cette trilogie est  parue entre 1954 et 1955.

Personnellement, j’ai lu les livres une première fois après avoir vu les films de Peter Jackson qui sont sortis entre 2001 et 2003. Car oui, à cette époque, j’étais moi aussi au collège.

Mais c’est avec un grand plaisir que j’ai dépoussiéré les trois volumes de ma bibliothèque et revisionné les films afin de te faire une chronique trèèèès sérieuse comme toujours 🙂

Tout d’abord un peu d’histoire :

Dans le monde de Tolkien, le Seigneur des anneaux se passe après Bilbo le hobbit qui se passe lui-même après la nouvelle série Amazon sortie cet automne sur la plateforme Prime.

Mais Peter Jackson a en premier lieu porté au grand écran le seigneur des Anneaux puis ensuite Bilbo le Hobbit. (C’est pour cela que les acteurs qui ont tourné dans les deux trilogies semblent plus vieux dans Bilbo le Hobbit que dans le Seigneur des anneaux alors qu’ils devraient être plus jeunes.… Mais CHUTTTT les magiciens et les Elfes ne sont pas censé vieillir 🙂 

Toutefois, si Billot le Hobbit a été créé par Tolkien pour faire rêver ses enfants pendant l’entre deux guerres, le seigneur des anneaux est  à destination d’un public d’adultes. Ce choix volontaire se ressent dans son écriture que je juge moins accessible à la première lecture.

Dans ma première lecture, j’avais également eu du mal avec l’âge des protagonistes. Pour moi, que les elfes, magiciens, hobbit soient âgés de plus de cinquante ans était logique. Par contre qu’Aragorn ( « Grands Pas »), humain de son état, un grand guerrier, soit lui aussi âgé de plus de cinquante ans m’avait profondément perturbée.

Donc, gardez bien à l’esprit que Aragorn vivra vieux (210 ans) ce qui remet en perspective son âge dans le livre.

L’histoire en elle-même peut se résumer à la phrase suivante :

Un groupe de personnes formé  de quatre hobbits ( Frodon le porteur de l’anneau, Sam son jardinier, Meriadoc et Peregrin), du mage Gandalf, de deux humains (Aragorn, Boromir), de l’elfe Legolas et du nain Gimili, doivent apporter un anneau magique, créé par Sauron, au cœur du Mordor, pour qu’il soit détruit par la lave des crevasses du destin, l’endroit où il a été forgé des siècles plus tôt.

Voilà tout est dit ! Bisous les dévoreurs …. Mais Mais Mais je n’ai pas fini ! Trop simple sinon 🙂

Pourquoi  c’est si difficile de détruire un anneau qui ressemble à l’alliance de mon grand-père?

Un anneau qui est présenté dans Bilbo le hobbit comme un simple anneau magique conférant juste l’invisibilité à son possesseur ?

Car en fait cet anneau est très puissant !

Il possède à lui tout seul pratiquement tous les pouvoirs de son créateur, un peu comme un Horcruxe pour ceux qui ont lu Harry Potter.

Il attendait patiemm=ment son heure, bien caché, afin de retrouver son maitre Sauron qui a été battu et très affaibli dans une bataille ultérieure.

Cet anneau magique doit donc être détruit afin que Sauron, le grand méchant de l’histoire, meure enfin de façon définitive.

Nous suivons donc ce groupe hétéroclite appelé la Communauté de l’Anneau au travers de leur périple dans la terre du milieu. Ils doivent lutter contre des Orques, des mages au service de Sauron (Nazgûl). Ils devront également lutter contre eux-mêmes, ne pas laisser les querelles internes prendre trop de place, car ce sont ces dernières qui sont les plus dangereuses…

Ne dit-on pas que l’union fait la force ???

Dans le deuxième tome, la communauté est séparée en deux groupes qui suivent leurs propres chemins et mènent leurs propres guerres contre Sauron. Car si Frodon et Sam continuent sur le chemin du Mordor, les autres doivent combattre Sauron qui a mis des agents dangereux partout.  Car le temps a passé depuis la dernière bataille contre Sauron… Les hommes, Elfes et nains ne savent plus se battre ensemble mais vont avoir besoin de se réunir à nouveau sous un même drapeau pour avoir une chance de survivre.

Enfin le dernier tome voit le retour d’un roi sur le trône, la fin de Sauron entre autres choses… mais pas la fin de la terre du milieu, loin de là !…

J’ai beaucoup apprécié de relire les livres afin de noter les différences entre le monde de Tolkien et celui retranscrit par Peter Jackson dans ses films. Car si certains personnages me sont très sympathiques dans l’un j’ai découvert qu’ils pouvaient m’être antipathiques dans l’autre et vice versa. De plus, relire les livres m’a permis d’avoir accès à un monde plus vaste que celui des films et j’avoue avoir énormément rêvé ensuite. Comme quoi, près de 70 ans après sa première édition, Tolkien réussit encore à tenir son ambition première….

Malgré tout, si tu n’es pas à l’aise avec l’écriture -complexe, qui pourrait te paraître un peu « vieillotte »- de la trilogie, tu peux regarder les films et série – en version originale (sous-titrée ?) ! Les dialogues ne sont pas trop compliqués surtout pendant les batailles qui sont nombreuses et la narration est faite lentement avec un vocabulaire relativement simple. Tu suivras sans trop problème, quel que soit ton niveau d’anglais !…

Bonne lecture ou bonne toile les Dévoreurs !

Et pour découvrir Bilbo le Hobbit, c’est par ici et par !

« Des livres à sauver ? » : Papa-Longues-Jambes, de JeanWebster

La nouvelle rubrique du Coin lecture d’Arsène, « Des livres à sauver ? » vous propose de sauver ce livre ! Si vous le connaissez et que vous l’aimez, vous pouvez le sauver ! Comment ? En likant l’article, en publiant un commentaire, voire même en nous en proposant une chronique !

Le fantôme de maître Guillemin, de Evelyne Brisou-Pellen

Séries noires au collège

Le Fantôme de maître Guillemin est un roman policier historique qui nous entraîne dans une histoire mystérieuse d’assassinats d’étudiants. Nous sommes en 1481, Martin Eder, douze ans, abandonné bébé par sa mère devant un hospice, se sent proche de Jésus. Il s’adresse souvent à lui. Il va recevoir une éducation privée et décrochera son baccalauréat à 12 ans, ce qui le conduira à intégrer une université. Surdoué et plus jeune que les autres collégiens, il va être malmené, moqué, harcelé. Un jour, un de ses harceleurs va être retrouvé mort, poignardé. Très vite, Martin sera suspecté. Mais une autre piste va rapidement être évoquée. Martin, qui va parvenir, malgré tout, à se faire accepter par les autres, décide de mener son enquête. Arrivera-t-il à découvrir qui sème la terreur parmi les étudiants et ainsi percer le mystère de son collège ?

Ce roman qui se déroule au Moyen-Age nous dépeint la dureté des maîtres religieux, la religion catholique occupant une place importante dans l’éducation. Le lecteur apprend beaucoup sur la vie au XVème siècle et bénéficie ainsi d’une petite leçon d’histoire avec notamment l’évocation des débuts de l’imprimerie, véritable révolution pour le monde du livre. On s’attache vite au personnage de Martin qui doit se débrouiller seul et qui devient vite la cible d’étudiants malveillants. Mais il occupera une place importante dans la communauté car grâce à lui, l’énigme va progresser.

Enquête au collège, de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Le mystère de la salle 20

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Monsieur Cornue, l’assistant du professeur de sciences naturelles, a été agressé. Il est retrouvé inanimé, dans la salle de cours qui est sens dessus-dessous. C’est la panique au collège. Qui a pu commettre un tel acte ? Y a-t-il un rôdeur qui se faufile la nuit dans les couloirs du bâtiment ? Très vite, les soupçons se portent sur les internes du pensionnat, en particulier Rémi. En effet, l’adolescent s’est infiltré dans la salle, la nuit, dans l’espoir de trouver le sujet de l’interrogation prévue le matin même. Il a été dénoncé par son propre camarade de dortoir. Il se défend d’être le coupable mais comment le prouver ? Ses amis, Mathilde et P.P Cul-Vert vont déployer toute leur énergie pour innocenter Rémi.

Nous retrouvons notre trio sympathique de détectives en herbe. Une enquête bien menée, de l’humour pour une histoire agréable, même si l’écriture a peut-être un peu vieilli…

Dix jours avant la fin du monde, de Manon Fargetton

Deux lignes d’explosions ravagent la Terre, nul n’en connaît l’origine mais quand elles se rejoindront au large de nos côtes atlantiques, et notre monde sera détruit.

Six hommes et femmes fuient vers la Bretagne pour diverses raisons.

Ensemble, ils ont 10 jours à vivre avant la fin du monde…

Tout simplement une pépite de la littérature d’anticipation !

Des personnages attachants, qui nous renvoient notre propre image sous bien des facettes. Car dans ce roman avec ce compte à rebours implacable, chacun réagit à sa manière, les résignés, ceux qui veulent vivre, les fêtards, ceux qui ne savent plus quoi faire, ceux qui se réveille enfin…

Dans cette France apocalyptique, ce sont six personnes qui vont se rencontrer, ils ont tous des âges différents et une histoire différente. Pourtant, c’est une profonde amitié qui va naître entre eux.

La plume de Manon Fargetton se lit très bien, car elle a un style d’écriture très moderne mais en même temps, elle nous détaille tellement bien la situation qu’on a l’impression d’être confronté à la fin imminente de notre monde tel qu’on l’a connu.

Surtout, ne pas avoir peur du nombre de pages, (447) car il se dévore extrêmement bien. C’est la deuxième fois que je le lisais et j’ai pris autant de plaisir à le relire que la première fois.

Un livre, où la fin du monde programmé, interpelle notre présent, dans notre époque où on se pose souvent la question de notre futur… Dans ce livre, il ne dure que 10 jours !

Il fait donc réfléchir à la question de futilité, à quoi ça sert de courir sous la pluie, de s’énerver sur notre ordi quand il ne veut plus fonctionner alors qu’il nous reste 10 jours à vivre !

Ce n’est pas un livre glauque ni violent, puisqu’on y retrouve une histoire d’entraide, d’amitié forte, de désir de vivre et incompréhension puisque personne ne sait ce qu’il se passe !

Je n’ai plus qu’une chose à dire : livre qu’il faut absolument lire ! Un grand merci à Manon Fargetton que je retrouvais dans ce deuxième roman ! Rien que pour la couverture réussie nous laisse à voir qu’il faut le lire !

Bonne dégustation et n’hésitez pas à me faire des retours de lecture !

Judith R., élève de 4ème et membre des Dévoreurs de livres d’Arsène

Et découvrez d’autres titres de Manon Fargetton chroniqués sur notre blog :

https://lecoinlecturedarsene.wordpress.com/tag/manon-fargetton/

Elle s’appelait Marine, de Philippe Delerm

Serge est un garçon comme les autres, un peu solitaire. Il aime flâner ou aller à la pêche. Un jour, il rencontre une nouvelle arrivante qui le captive et avec qui il va se lier d’amitié. Mais un sujet les oppose, car ce sont des sujets débattus chez eux, par leurs familles, et les points de vue diffèrent. Il s’agit de la construction éventuelle d’une future centrale. Les amis vont-ils réussir à dépasser les querelles des grands et réussir à avoir leur propre avis ?

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Nos enfants se construisent souvent au gré de ce qu’ils entendent à la maison et c’est souvent seulement à l’adolescence, vers la construction de l’adulte en devenir qu’ils commencent à se forger leurs propres opinions. A travers ce livre et cette histoire, c’est ce que nous vivons au quotidien sur des prises de positions qui tiraillent souvent les enfants, même si on sent le débat un peu vieillissant par rapport à 2020 (le livre datant de plus de vingt ans).

Une maman d’élève