Killing November, d’Adriana Mather

November est une ado comme les autres, elle vit seule avec son père dans un petit village jusqu’au jour où son père décide de l’envoyer dans un mystérieux pensionnat car selon lui, elle et sa famille sont en danger.

L’académie Absconditi n’est pas une académie comme les autres… C’est une académie secrète réservée à l’élite de la Strategia, organisation divisée en clans qui régit, dans l’ombre, la politique du monde. Et les élèves ne suivent pas des cours normaux mais des cours pour devenir… des assassins hors pairs…

November se rend compte qu’on lui a menti toute son enfance, car elle n’a jamais entendu parler de cette organisation. Les parties de cache-cache dans les arbres, les lancers de couteaux et autres jeux auxquels elle jouait, enfant, avec son père n’étaient pas des jeux mais des entrainements.

Nova a du mal à s’intégrer, et peu de temps après son arrivée un meurtre est commis. Tout le monde semble vouloir l’accuser. A l’Académie règne la loi du talion (ce que tu fais on te le fera) alors November va tout faire pour prouver son innocence avec l’aide de sa colocataire Layla et de son frère jumeau Ash.

Mais comment trouver le vrai coupable quand tout le monde dans cette école est maître dans l’art du mensonge, de la manipulation et de la dissimulation ? A qui faire confiance ? November arrivera-t-elle à recomposer son passé et se faire une place dans la Stratégia ?

Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire car j’ai été déstabilisée par le fait que November arrive un peu comme un cheveu sur la soupe dans une école pour assassins, escrocs et espions dont elle n’a jamais entendu parler. Mais passé ce cap, ce thriller est vraiment captivant : l’histoire de l’enquête et des clans est très bien ficelée.

En tant que lecteur on aussi envie de découvrir le passé et l’histoire de November et cela se fait au fil des pages ce qui rend le récit très prenant.

L’amitié naissante entre November, Layla et Ash est aussi très touchante. C’est avec leur aide que November va pouvoir avancer et tenter d’échapper au pire.

On referme le tome 1 sur une fin qui donne envie de connaître la suite… Alors, à bientôt pour le tome 2, qui clôturera cette duologie !

Enquête au collège, de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Le mystère de la salle 20

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Monsieur Cornue, l’assistant du professeur de sciences naturelles, a été agressé. Il est retrouvé inanimé, dans la salle de cours qui est sens dessus-dessous. C’est la panique au collège. Qui a pu commettre un tel acte ? Y a-t-il un rôdeur qui se faufile la nuit dans les couloirs du bâtiment ? Très vite, les soupçons se portent sur les internes du pensionnat, en particulier Rémi. En effet, l’adolescent s’est infiltré dans la salle, la nuit, dans l’espoir de trouver le sujet de l’interrogation prévue le matin même. Il a été dénoncé par son propre camarade de dortoir. Il se défend d’être le coupable mais comment le prouver ? Ses amis, Mathilde et P.P Cul-Vert vont déployer toute leur énergie pour innocenter Rémi.

Nous retrouvons notre trio sympathique de détectives en herbe. Une enquête bien menée, de l’humour pour une histoire agréable, même si l’écriture a peut-être un peu vieilli…

Princesse Sara, tome 1. Pour une mine de diamants, bande dessinée de Alwett et Moretti

Orgueil et préjugés…

La jeune Sara Crewe est orpheline de mère. Avec son père, un riche homme d’affaires, ils ont toujours vécu aux Indes. Mais, pour parfaire son éducation, celui-ci décide de la placer dans un pensionnat de jeunes filles à Londres. Miss Minchin, la directrice, se plie en quatre pour exaucer tous ses désirs, car elle espère que la richesse du père de Sara aura de bonnes répercussions sur son établissement… Mais, d’un autre côté, elle ne supporte pas cette petite fille dont le père exauce tous les souhaits, et qui forcément, doit être capricieuse. Princesse, Sara ne l’est en fait que dans ses jeux, car elle adore raconter des histoires et jouer des rôles. Sara va-t-elle réussir à s’adapter et se faire des amies parmi les pensionnaires ? La peste Lavinia va-t-elle la laisser tranquille ?

Adaptation en bande dessinée des oeuvres de Frances Hodgson Burnett puis d’un dessin animé culte (mais que je ne connaissais pas) des années 80, cette histoire gentillette se lit facilement et devrait plaire aux filles ! Le rebondissement final nous tient en haleine pour avoir envie de lire la suite (que le CDI ne possède pas encore, je vous préviens  !) Une petite touche fantastique avec ces personnages de servante-automate ou de live-doll (sorte de poupée vivante) enrichit étrangement cette histoire d’un côté « rétrofuturiste » intéressant.
Le graphisme est agréable, avec des personnages dessinés un peu à la façon manga.

Cette bande dessinée a été achetée dans le cadre de l’action 48H BD.