L’école est finie, d’Yves Grevet

Société de consommation

2028. Albert va à l’école Jardins et Maisons, une entreprise qui emploie les enfants tout en leur donnant des cours. Là, le « démonstrateur pédagogique » leur apprend l’orthographe en se servant des dépliants publicitaires, les mathématiques s’apprennent selon les pourcentages de réductions des soldes et promotions… Car l’école a cessé d’être gratuite et accessible à tous. Les enfants ne savent même plus à quoi ressemble un livre. Seules les familles les plus riches peuvent encore inscrire leurs enfants dans des écoles non prises en charge par des enseignes commerciales. L’amie d’Albert, Lila, elle, a encore moins de chance car elle travaille pour une société de fast-food et l’enseignement y est encore plus basique… Un jour, elle lui révèle qu’elle va partir vivre dans la clandestinité pour suivre l’école du maquis, une école interdite par le gouvernement et où les cours sont dispensés par des enseignants à la retraite…

Le résumé est très prometteur car beaucoup de thèmes très intéressants sont abordés concernant les possibles dérives de la société actuelle, comme souvent dans les livres d’anticipation : quel est le devenir de l’école publique gratuite et obligatoire, quelle est la place de l’entreprise au sein de l’école, que deviennent les valeurs humaines dans une société où règne le pouvoir de l’argent et où seul le profit est important, etc. En espérant que ce texte ne présage pas de l’avenir de notre chère Education nationale et du devenir prochain de nos élèves. Ce petit ouvrage est une très bonne entrée en matière pour aborder le genre de l’anticipation auprès des plus jeunes. L’auteur n’a pas oublié d’apporter une petite touche émotionnelle en mêlant à cette histoire politique l’histoire d’amour entre Lila et Albert. Pourtant, j’ai été un peu déçue. Probablement justement par le format de récit très court qui font que les réflexions ne peuvent être que survolées. En tant qu’adulte, on est donc un peu frustré… A quand un livre sur le même sujet pour les 14-18 ans, M. Grevet ?

6 réflexions sur “L’école est finie, d’Yves Grevet

  1. Le livre est bien , et j’aime beaucoup cette idée de l’école en 2028, mais c’est bizarre car à notre époque l’école aévolué par rapport au passé, et que ici, ça se dégrade.

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